La plupart d’entre vous sont sportifs et parfois aussi parents. En tant que parents, on souhaite le meilleur pour nos enfants. alors quoi de plus normal que de transmettre la passion du sport à ses enfants, leur donner l’envie de se dépasser et de faire des efforts. Leur faire comprendre qu’a force d’engagement et de persévérance, on va plus loin, plus haut et plus fort.
C’est compréhensible, tout le monde souhaite le meilleur pour son enfant, mais avez-vous mesurer tout l’engagement que cela nécessitait pour finalement quelques dizaines d’élus. En plus à part quelques sports très médiatisés comme le foot, le basket, le tennis… il n’est pas si facile d’être un coureur professionnel.
Il faut être réaliste, la grande majorité des grands champions sont détectés dès le plus jeune âge et souvent issu de famille qui pratique ce même sport. Renaud Lavillenie est le fils d’un perchiste, le père des frères Karabatic était joueur puis entraineur de Handball,… Les exemples de ce type il y en a des centaines dans le sport mais aussi dans bien d’autres domaines : musique, métiers,… Cela passe par la transmission d’une passion entre les générations.
Sinon il reste deux possibilités : votre enfant a un don inné, il comprend le sport, il a des prédispositions indéniables. Cela va le lancer dans un dynamique et il va prend goût à la victoire. A vous d’entretenir la flamme sans lui mettre la pression, le plus dur dans ce genre de cas c’est de passer les défaites. Un enfant qui gagne tout le temps et qui d’un coup perd, suite à un changement de catégorie d’âge ou suite à une blessure, peut le vivre mal et abandonner. Il faut le rassurer, même les plus grands champions on eu un passage à vide.
Deuxième possibilité : c’est un travailleur, un acharné,… il aime son sport, il a peut être un peu moins de prédispositions mais il compense par son sérieux, sa concentration à l’entrainement et son intelligence en compétition. C’est sans doute la meilleure position car il gérera sans doute mieux les défaites car il y a été confronté plus jeune.
Vous n’êtes pas son entraineur, vous n’êtes pas son coach,… vous êtes son père ou sa mère. Vous êtes là pour le soutenir, l’encourager,… le féliciter pour ses victoires, le réconforter lors de ses défaites. Vous n’êtes pas là pour commenter les décisions de l’arbitre si il y en a un, contredire le coach qui est sans aucun doute plus compétent que vous,…
Restez dans votre rôle de parents, ne le gavez pas inutilement, soyez à l’écoute de ses envies et de son plaisir.
Soyez réaliste, la probabilité que votre enfant soit un champion est très faible. Si c’est le cas, les entraineurs vous le diront mais pensez tout de même que son parcours sportif ne doit pas venir gâcher son parcours scolaire.
Soyez à l’écoute des entraineurs et ne soyez pas surpris, le sport de haut niveau est un environnement difficile. Il faudra sans doute que votre enfant quitte le foyer familial en seconde et il faudra qu’il soit autonome assez vite. Ce n’est pas toujours facile à gérer pour vous et pour lui.
Réfléchissez donc bien à tous les tenants et les aboutissants avant de vouloir en faire un champion olympique. Dans tous les cas, il sera toujours un champion dans votre coeur.