Je vous propose de découvrir le parachute ou plutôt les parachutes. Une sangle ventrale reliée a 2 parachutes d’environ un mètre carré qui équivaudrait à tracter un poids d’environ 20 kilogrammes.
Un produit facile à utiliser, il suffit de clipser la sangle au niveau des abdominaux. Pour l’utilisation en intérieur, vous n’aurez aucun souci. Par contre en extérieur si le vent souffle, il sera plus simple de courir face au vent (ça augmente un peu la difficulté en plus !).
Les premières lignes droites sont un peu bizarre, surtout que je n’avais pas pensé à la composante « vent ». Nous étions au milieu d’une grande prairie sur un plateau assez venté. Nous avons tout de suite compris que pour stabiliser les parachutes il valait mieux courir dans l’axe du vent. Le vent était particulièrement virulent (vous pouvez le constater sur la photo sur les arbres ou sur les grandes herbes).
Un travail de sprint en ligne droite qui permet de travailler la vitesse avec une résistance. Pas de surprise à ce niveau là, la résistance est bonne et on n’a pas l’impression de tracter un poids sur le sol comme cela aurait pu être le cas avec un sac de sable à tracter où il faudra gérer le démarrage un peu plus difficile et aussi l’arrêt. Avec le parachute, les séquences sont plus fluides et on évite de se prendre un sac de 20 kilos sur le tendon d’Achille.
Au delà du travail en sprint, le dispositif permet au coureur de travailler sa posture. On se sent obligé de se redresser, de bomber le torse et de faire des belles foulées.
Le système est bien conçu pas de mauvaises surprises au rangement, pas besoin de passer 3 heures à tout démêler. Un sac est fourni pour ranger les parachutes après utilisation. Il se glisse facilement dans un sac d’hydratation et ne pèse presque rien.