Seconde édition du marathon des Alpes-Maritimes, second marathon pour moi donc. Je vais vous épargner le récit détaillé de ma course, il suffit de reprendre le compte-rendu de l’année dernière et d’embellir un peu les choses : un premier semi toujours aussi agréable et roulant avalé en environ 1h44 et un second semi avec faux-plats, côtes, crampes… m’obligeant à ralentir et à réaliser un beau (sic) positive split de +20′.
Par contre, j’ai envie de vous faire part de toutes ces choses (parfois des détails) qui m’ont plu ou au contraire m’ont déplu lors de ce marathon.
Le village marathon avec un grand espace pour retirer son dossard : le samedi entre 14h et 16h (donc probablement pas le moment le moins fréquenté), il n’y avait presque pas d’attente pour retirer son dossard et même les guichets « Litiges » ne semblaient pas débordés contrairement à ce que j’avais pu voir l’année dernière.
Les trains gratuits pour les coureurs pour aller à Nice avant le marathon et pour rentrer chez soi après. Certes il n’y avait de places assises pour tout le monde mais c’est quand même très pratique.
Les 8 pompiers de l’association « Pompiers Raid Aventure » permettant à Laurent, handicapé, de parcourir les 42km sur une joëllette. Bravo Messieurs !
Un SDF, armé d’une trompette, nous interprétant la BO de Rocky un peu avant Marina Baie des Anges.
Les volontaires, médecins, secouristes, musiciens… qui, pour certains, étaient debout bien avant nous et qui ont permis à nous, coureurs, de profiter de la course.
La grande tente de ravitaillement à l’arrivée, nous protégeant du temps légèrement froid (par contre pour y accéder, c’est une autre histoire… voir plus bas).
Les 2 derniers kilos à Cannes, façon fin d’étape du Tour de France en haut d’un col : la foule qui s’épaissit et qui se ressert de part et d’autre de la route pour ne laisser plus que 2 ou 3 mètres au passage des coureurs. Malheureusement, avec mon allure escargot en fin de parcours, ça m’a valu quelques coups de coude de la part de participants qui en avaient encore un peu sous la pédale (enfin sous le pied) et qui cherchaient à se faufiler.
Yohann Diniz, participant au marathon en relais pour promouvoir la marche athlétique. Il m’avait bien semblé le reconnaitre sur la ligne du semi attendant le premier relayeur, puis j’ai eu la confirmation que c’était lui vers Juan les pins, lorsqu’il m’a « enrhumé » avec son rythme de marcheur. Il a bouclé le second semi en 1h31.
Les changements au niveau du parcours pour supprimer les quelques difficultés qu’il y avait à Cannes en 2008.
Le t-shirt technique Finisher, plus sobre et esthétique que l’année dernière (et plus que le sac également).
La zone post-arrivée à Cannes, bien trop petite pour accueillir tous les finishers. Malgré une très bonne organisation générale, le gros point noir du marathon était la gestion des consignes à l’arrivée. Dans un espace si confiné, ça se bousculait pour aller récupérer son sac à la consigne ou pour aller dans la tente de ravitaillement. Imaginez, vous avez couru un marathon, vous êtes fatigué (étonnant non ?), vous avez un peu froid et vous voulez récupérer votre sac. Sauf que voilà, l’espace manquant, vous êtes coincés, limite compressés, dans un paquet de quelques centaines de coureurs puants (après 42 bornes, forcément… on ne sent pas la rose, moi le premier), et après 20 minutes d’attente, vous n’avez parcouru que 3 mètres sur les 25 mètres de queue (ou plutôt de marée humaine). Pas étonnant que certains aient eu des malaises, j’en étais d’ailleurs pas très loin, au point que j’ai abandonné pour retrouver un peu d’espace et d’air frais. Mais il a bien fallu que j’y retourne plus tard, dans les mêmes conditions. Bref, nous faire arriver juste au pied des marches du palais, c’est sympa mais 1) mort comme j’étais, j’ai au mieux jeté un coup d’œil livide sur le Palais sans m’en rendre compte et 2) l’espace pour accueillir 10000 coureurs manque à cet endroit ou tout du moins, l’espace n’était pas suffisamment bien organisé.
Le coureur fustigeant les bénévoles au ravitaillement d’après course à cause de l’attente aux consignes. Ok c’était très mal organisé mais les bénévoles qui nous alimentaient là en eau, cola, fruits, sucres et autres n’avaient pas grand chose à voir avec le problème d’organisation. Eux nous servaient aimablement, le minimum étaient selon moi de les remercier. Pour les critiques (tout à fait fondées), je suggère de les adresser plutôt à l’organisateur afin qu’il améliore la prochaine édition.
Le sac à dos millésimé. En soit, c’est une très bonne idée de cadeau pour l’ensemble des participants, mais personnellement je n’ai pas du tout été emballé par les couleurs choisies (gris clair et rose). Le sondage d’un échantillon tout à fait NON représentatif donne un résultat de 6 « Le sac est moche » contre 1 seul « J’aime bien les couleurs ». Et vous, vous le trouvez comment ?
Le qualificatif « roulant » pour décrire le parcours. Oui, le 1er semi est très plat, mais le second, c’est une autre histoire : entre les remparts d’Antibes, le Cap d’Antibes et la sortie de Golf Juan jusqu’à l’entrée dans Cannes, les occasions ne manquent pas pour perdre de précieuses minutes et beaucoup de force. Mais bon, je connaissais le parcours donc ce n’était pas une surprise.
N’ayant participé qu’à 2 marathons (le même en plus), je n’ai pas vraiment d’éléments de comparaison. Sans aucun doute l’ambiance doit être plus festive sur des gros marathons ou des marathons se courant uniquement en ville car là sur certains secteurs, le public se faisait rare et/ou timide. Mais je tire un bilan plutôt positif de cette édition 2009 sans toutefois oublier le gros raté de l’organisation au niveau des consignes à l’arrivée. Enfin tout ceci ne représente que mon avis donc si vous n’êtes pas d’accord ou si vous souhaitez ajouter quelques bons ou mauvais points, exprimez-vous !