Vous avez tenté d’être diplomate en disant « Mets ta petite robe noire, elle te va si bien » et vous vous êtes vu répondre « Tu parles je suis tout boudinner dedans depuis que j’ai pris 500 grammes… ». C’est pour vous un grand moment de solitude où seul la patience peut vous aider à sauver la face.
Mais c’était sans vous regarder la veille d’une course d’automne…
Replacez-vous dans le contexte : nous sommes mi-septembre, votre grosse échéance de l’automne arrive, le marathon que vous préparez depuis 3 mois ne va pas tarder. Vous êtes en train de recharger les réserves de glycogènes en avalant des quantités de pâtes et vous scrutez les bulletins météo 10 fois par jour (pour ne pas dire plus). La météo est incertaine : TF1 donne un temps mitigé avec un indice de confiance de 3/5 alors que la chaine météo annonce quelques ondées et France 2 annonce un temps frais et sec.
Vous êtes pire qu’une jouvencelle à l’aube de son mariage qui pourrait tourner court si il se mettait à pleuvoir…
Vous savez qu’une partie de votre performance va dépendre du choix de votre tenue de course : si vous avez trop chaud, vous allez surchauffer et votre allure moyenne va plonger au bout de quelques kilomètres, si vous avez trop froid, le départ va être difficile et vous n’êtes pas sûr que vous arriverez à vous réchauffer en courant.
Alors la prochaine que votre femme cherche la robe idéale pour votre soirée en amoureux : soyez un peu plus tolérant, elle le fait surtout pour vous !