Ne comptez pas sur moi pour alimenter la polémique qui oppose les partisans farouches de cette épreuve et ceux qui la considèrent comme un grand cirque mercantile. Tout ce ce que je peux en dire et qui n’engage que moi, c’est que je remercie tous les dieux de la terre et j’insiste sur le tous (car il est hors de question de froisser une chapelle, une mosquée , une synagogue ou un temple) de m’avoir gardé la santé pour que ce type d’aventure reste envisageable pour un coureur de mon âge et de mon niveau. On peut bien sur débattre de longues nuits sur l’intérêt ou non de ce genre de défi, reste que dans mon cas et alors que je vais fêter mes 10 ans de running (il y a 10 ans on disait course à pied), participer et envisager de terminer: » le sommet mondial de la course nature » reste tout simplement un projet d’aventure magique et assez incroyable. Après, on peut toujours me rétorquer que question, convivialité, aventure humaine il y a beaucoup plus authentique comme course en montagne. Certes, mais comme ce n’est pas le but que je recherche en participant à cette course, je me fiche complètement de ces considérations. Je rétorquerais simplement que c’est comme si l’on veut vivre une aventure dans le désert, avec toutes les émotions que l’on peut y ressentir et que l’on s’inscrit au Marathon des Sables, on aura tout faux. Pour découvrir la beauté de ces endroits, l’authenticité des rencontres et du partage il faut s’orienter sur des épreuves comme le Treg ou la 333.
Donc à J-202, je sors de mon mois de reprise (Janvier) après la coupure traditionnelle (1 mois après la 180/Saintélyon). Rien de bien structuré au niveau des séances, le but étant plus de retrouver une activité physique et de reprendre contact avec le terrain. 3 dossards quand même avec la « Nuit Blanche du Pilat » (14 Km en nocturne), « La Montiale » (11 Km) à St Régis du Coin et le trail des Lucioles avec un 15 Km en semi nocturne. Avec une sortie dans le Pilat de 21 Km, ce sont 4 sorties effectuées dans la neige profonde, ce qui a permis de bien travailler le foncier et de faire un travail de PPG non négligeable. Février sera l’occasion, si les conditions météo le permettent de remettre en place un « programme » d’entrainement pour arriver à un niveau qui me permettent d’envisager avec sérénité le premier objectif intermédiaire avant l’UTMB (qui lui est l’objectif de l’année), à savoir le trail du Ventoux. Après l’avoir grimpé en voiture, puis en VTT (par la route) il me reste à l’atteindre à pied, ce sera donc le défi le 15 mars, lors de cette épreuve de 46 Km.
Ultra salutations.
« Faire les choses avec le sérieux d’un enfant qui joue »(JL.Aubert)