Cela peut vous sembler évident mais en course à pied et de la plupart des sports, la fixation d’objectifs est l’une des clés de la réussite. En effet, c’est également l’un des leviers de la préparation mentale. Fixer des objectifs, cela peut paraître simple mais c’est plus complexe que cela peut y paraître.
Si vous souhaitez progresser, il est préférable de se fixer des objectifs. Il est important d’avoir un but à atteindre. Une cible à viser pour conserver la motivation tout au long de l’année. Il y a des dizaines de distractions qui peuvent vous empêcher d’aller vous entrainer, des décisions qui vont avoir un impact direct sur vos performances, des repas plus ou moins arrosés que vous paierez le prix cher…
Votre objectif principal sera votre phare dans la nuit, votre étoile dans le désert,… Si vous avez le moindre doute, vous pensez à cet objectif ce qu’il représente pour vous, ce que vous avez déjà engagé pour l’atteindre et la satisfaction que vous aurez une fois que vous l’aurez atteint.
Cet objectif c’est votre Graal, le choix est d’autant plus important.
Dans votre progression, il faudra catégoriser les objectifs. Il existe deux grandes familles d’objectifs : les objectifs de résultats et les objectifs de moyens.
En course à pied, je ne vous cache pas que les objectifs de résultats sont assez simples a appréhender. Ils sont généralement liés au chronomètre :
Sur les triathlons, c’est assez similaire :
Les objectifs de moyens sont peut être un peu plus compliqué à trouver mais avec quelques exemples, ils vont vous paraître plus évidents. Les objectifs de moyens sont liés à votre entrainement et à la mise en place de celui-ci. Voilà quelques exemples, mais il en existe bien sûr d’autres.
Ces objectifs de moyen sont autant d’étapes nécessaires et utiles à la réalisation de votre objectif principal.
Ensuite il va falloir les ordonner dans le temps avec des objectifs à court / moyen / long terme.
Toute la complexité de fixation d’objectifs en course à pied réside dans le placement du curseur de difficulté.
Il ne faut pas que l’objectif soit trop facile à atteindre car le coureur pourrait se retrouver dans un mode de facilité à l’entrainement et il ne donnerait pas le meilleur de lui-même. Exemple, j’ai couru un 10 kilomètres en 51 minutes sans trop m’entrainer et je me fixe comme objectif de passer sous les 50 minutes. L’objectif est largement atteignable : gagner une minute en s’entrainer plus régulièrement.
Il en est de même dans l’autre sens, l’objectif est trop difficile et inatteignable, le coureur va se décourager et il risque d’abandonner car c’est beaucoup trop dur.
Il n’y a pas de règles, si vous avez il peut vous fixer des objectifs avec sa connaissance du sport et de votre potentiel, il devrait être en mesure de vous donner des objectifs (difficiles mais atteignables) mais dans ce cas cela doit être une discussion entre vous et le coach car l’objectif doit être accepté par l’athlète. Si l’athlète n’accepte par l’objectif, il ne trouvera pas la motivation de s’entrainer pour le réaliser.
Selon moi, c’est à l’athlète de fixer ses objectifs et d’en discuter avec son coach pour voir si ils sont intéressants. L’athlète peut se fixer l’objectif de résultats à long terme et le coach va l’aider à fixer les différents objectifs intermédiaires et de moyens pour le réaliser.
Posez vous tranquillement pour déterminer votre objectif à long terme, ce que vous souhaitez réaliser dans les 3 / 4 / 5 années qui viennent. Ensuite essayez de hiérarchiser ses objectifs : Quels sont les objectifs intermédiaires ? Quels sont les moyens / les efforts que vous êtes prêt à consentir pour y arriver ?
Parlez en autour de vous, vos amis, vos partenaires d’entrainement,… une fois validés, notez ses objectifs à un endroit précis et facilement accessible (sur un papier présent sur votre table de nuit, un papier dans votre coque de téléphone ou dans votre portefeuille) et n’hésitez pas à le relire régulièrement.