Si le mouvement du vélo et celui de la course à pied son différent, on peut sans aucun doute conclure que l’endurance est un point commun entre ces deux sports. Il est donc assez normal de faire du vélo en complément de la course à pied, c’est d’ailleurs ce que conseille de plus en plus d’entraineurs.
La raison est simple, il faut se souvenir que la course à pied est une succession d’impacts, même si votre corps s’habitue avec le temps à ce type d’effort, c’est donc tout à fait logique de remplacer des séances par des sports dit « portés » : principalement natation et cyclisme.
Certaines argumentent dans ce sens en disant que les triathlètes se blessent statistiquement moins que les coureurs : si je suis d’accord avec l’idée derrière cette affirmation, je ne suis pas d’accord avec l’argument. On ne peut pas considérer les populations (coureurs et triathlètes) comme identiques. Souvent les triathlètes sont des sportifs majoritairement mieux entrainés et plus avertis ce qui fausse donc complètement la comparaison.
Pour ma part, je pratique l’entrainement croisé depuis que je fais du triathlon, donc complètement involontairement. C’est le triathlon qui m’a imposé la diversification des entrainements et non pas la possibilité des entrainements croisés qui m’a fait découvrir le triathlon. Depuis maintenant presque 4 ans, j’ai trouvé une diversité dans l’entrainement et un certain équilibre.
Le Home Trainer et la piscine durant l’hiver permettent de garder un bon nombre d’entrainements et de limiter les sorties dans le froid, quand il gèle c’est pas toujours très agréable…
Terminons par un exemple, vous pouvez tout à fait remplacer un footing de récupération de 45 minutes par une sortie à vélo tranquille de 1h30 ou si vous avez une belle petite côte près de chez vous : remplacer votre séance de fractionnés long par des montées successives avec récupération pendant la descente.
A vous d’adapter en fonction de votre organisation mais c’est une piste intéressante à explorer.