Debriefing technique après les Templiers

Histoire de varier les compte rendus je vais faire cette fois un petit débriefing matos et sur la course.

Au commencement ce ne fut pas simple de se lever à 4h30, surtout après avoir quasiment pas dormi, la faute au lit de notre chambre d’hôtel, plutôt petit pour 2. Courir de nuit ne me dérange pas, mais je ne suis pas vraiment du matin. A ce titre d’ailleurs, il est révélateur de constater que lorsque la nuit est tombée en fin de course j’ai plutôt retrouvé de la vigueur, notamment dans la descente finale ou j’ai doublé pas mal de concurrents. Ce fut aussi ma première expérience d’une course avec un départ et une arrivée de nuit … Intéressant pour de futurs projets ou l’on doit gérer 2 nuits en course…;-). Le « problème » aura simplement été la différence de kilométrage et la durée très différente de mon estimation.J’étais parti pour environ 12/13h de course sachant que l’idée c’était d’arriver à la dernière barrière horaire :La Monna avant 17h40 afin de ne pas être éliminé et pouvoir finir « tranquillement ». Finalement, il y avait pas loin de 5 km de plus et les difficultés sur la fin du parcours ont entrainé quasiment 2h00 de plus de course. Ma moyenne horaire sur les 10 derniers kilomètres a été divisé par 2 (de 5 à2,5 km/h).  Je m’étais équipé comme cela:

Chaussures: Mizuno Cabrakan: Impeccable! Bonne accroche, bonne stabilité, confortable. Ca serait à refaire et connaissant le terrain , je prendrais les Hoka car les parties vraiment techniques sont assez minimes et l’amorti très supérieur des Hoka reste toujours un plus pour les vieilles articulations comme les miennes surtout au vu des nombreuses parties roulantes. J’ai beaucoup plus couru que je ne le pensais au départ , notamment dans les descentes. Mais aucun regret  à avoir utilisé les Mizuno qui se sont avérées également robuste et très protectrice dans les parties de grimpettes rocheuses. A re tester sur une course plus technique (???)

Chaussettes: Compressport : Nickel! encore une fois (déjà utilisé ce type de chaussettes sur la CCC) mes pieds étaient dans le même état à l »arrivée qu’au départ de la course. Aucune ampoule, pas de zone irritée ou de traces de frottements. Pas de  sensation de pied surchauffé. Aucune humidité non plus, certes il n’a pas plu et j’ai pas vraiment de souvenir de passage boueux ou humides. Un grand confort durant ces 14h00 de course.

Chevillère : Zamst AS 1: je l’avais mise pour assurer une meilleure protection de ma cheville gauche (la fragile) bien que ne l’ayant jamais testé auparavent. Dès le début je ressentais l’épaisseur de la chevillère sous le pied,  bien que ce soit une douleur cela créait une gène qui au fil des km est devenue une douleur. Aux environs du Km 8 sur le plateau je me suis tordu une 1ère fois la cheville, il faisait encore nuit et c’est sans doute du à un manque de concentration. Puis une 2éme fois dans la descente sur Peyrelau, à chaque fois grosse douleur, mais après quelques instants , je suis reparti en boitillant et trottinant. L’avantage (le seul) de ces « incidents », c’est qu’à chaque fois c’est la méga piqure de rappel pour rester concentré , désavantage on ne peut pas trop profiter du paysage magnifique  sur cette course. Au 1er ravito (KM 26) j’ai hésité et je me suis dit que si j’avais toujours ces douleurs dans le pied gauche au 2ème ravito (36,5 Km) je l’enlèverais. Quand je marchais (en montée ) je n’avais pas cette gène,  uniquement sur les parties roulantes qui à ce stade représentait 80% de la distance parcourue… Bref à St André de Vézine, je l’ai enlevée et de suite les douleurs ont disparues et c’était confortable dans les 2 pieds… Bilan: la chevillère ne m’a pas empêché de me tordre la cheville 2 fois et m’ a procuré des douleurs genre courbature dans la plante et le côté du pied, donc peut être à utiliser en entrainement, mais pour moi plus en course! Pour info, je me suis tordu une 3 ème fois la cheville (toujours le gauche) dans la descente vers le 60 ème km, mais heureusement sans plus de conséquence, sinon celle de me rappeler d’être très vigilant et concentré. A ce sujet, je me rends compte de la fatigue due à l’extrême concentration, les petites parties de goudron (traversées de villages) étaient de véritable bonheur dans la mesure ou cela permet de courir en profitant de l’environnement autour de soi et l’esprit relâché… A contrario, les descentes et les traversées de plateaux finalement « roulantes » se faisaient certes en courant, mais en demandant à chaque fois un gros effort de concentration qui à la longue (14h00….) devient usant et un élément important dans la fatigue générale et peuvent entrainer des chûtes. Beaucoup de coureurs à l’arrivée était abimés par des chutes.Heureusement à part 2 glissades sur les fesses sur la toute descente finale, pas de chute à mon compteur!

Booster : j’ai donc essayé les Sigvaris suite aux conseils de mon ostéo qui m’en a dit beaucoup de bien comparé aux autres marques(BV, Compressport). Le système de compression inversé , vers la cheville , évitant des douleurs aux genoux qui m’avaient fortement handicapés durant la CCC, sachant que j’avais aussi les quadris sous « compression » par l’intermédiaire du cuissard. 1 ère impression, ils sont plus souples et confortables que les BV. Plus efficace? Je ne sais pas! Aucune tension et aucune crampe dans les mollets durant toute la course. Assez rapidement je me suis posé la question de savoir si je ne les avais pas mis à l’envers (devant/derrière), après avoir regardé sur ceux qui étaient équipés Sigvaris.Dans le doute j’ai changé au ravito 2 (35 Km). Pas vraiment vu de différence , mais l’important c’est que je n’ai eu  aucun problème aux mollets!

Cuissard: Skins A 400, je pensais que j’aurais chaud et que je n’avais pas assez testé le 3/4 de chez Skins (porté 1 fois)… Ce fut une erreur! D’abord parce qu’il faisait froid et que mes genoux n’étaient pas couvert.Ensuite parce que comme à Lyon sur le marathon (ou il faisait chaud), mes genoux étaient la seule zone sans effet de compression. Résultat j’ai eu mal aux genoux durant quasiment toute la course!!! Tout au moins quand je courrais, soit partout hormis dans les montées et les escalades. Le pire c’était pour repartir des ravitos, avec le froid et le vent, j’avais le sentiment d’avoir 2 rotules rouillés et grinçantes…. Une fois à chaud, la mécanique reparti c’était tout à fait supportable et je n’ai jamais été obligé de lâcher un groupe ou de ralentir la cadence à cause de la douleur, mais ce fut quand même handicapant et une gène douloureuse lancinante permanente. A l’arrivée, au repas d’après course et  surtout une fois couché à l’hôtel c’était terrible tellement j’avais mal! Les boosters Sigvaris, malgré leur principe de compression différent n’ont rien changé au problème. Ca semble vraiment un problème de zone non « compressée » car dès le lendemain je n’avais quasiment plus de douleur….Sinon pour les quadris , no problem! 48h après, quelques petites courbatures, mais je peux monter et descendre les escaliers sans soucis.

Gants Odlo: ils étaient dans le sac et j’avais oublié!!! Dommage car durant tout le matin j’ai eu froid aux mains… Quand on a pas de tête faut avoir  des jambes pour compenser….

Batons Ekli: Le bonheur! Je les ai utilisés à partir de Peyrelau ( on pouvait les prendre dès le 15 ème Km) uniquement dans les montées, mais un vrai plaisir et une aide incroyable pour les cuisses. je faisais les montées à mon rythme sans faiblir et pouvait garder la cadence de plus puissants que moi. Sur la dernière montée vers la ferme du Cade, j’ai doublé pas mal de concurrents en grimpant assez vite grâce aux bâtons. Aucune gène de transport sur les parties roulantes et une aide pour anticiper et s’équilibrer dans les descentes techniques ou à fort dénivelé. Le système de clip avec les « gants /poignées » permet  très rapidement de les utiliser en fonction »montée »  avec la traction sur les poignées ou en utilisation « équilibre et soutien  » (descentes).

Maillot manche courte Performer MC Raidlight (idem CCC) : toujours dans l’idée qu’il ferait chaud, j’ai choisi cette option. Avec le Raidlight Top Light dans le sac en coupe vent et imperméable , je pensais que cela ferait l’affaire. Erreur! Au bout de 2 km, j’ai enlevé « le coupe vent » que j’avais mis au départ (pas  vraiment chaud, immobile, à 6h00 du mat à Millau ce dimanche là)  car déjà je transpirais  malgré l’heure matinale, en plus se présentait la montée de Carbasas. Arrivée sur le plateau avec le vent et l’air frais (faisait encore nuit), je l’ai remis. Le problème, c’est que c’est un coupe vent soit disant respirant, mais au bout de 10 mn de course c’était le sauna! Finalement je l’ai remis dans le sac. Ceci étant mon maillot était malgré tout trop juste pour me protéger du froid et du vent. et j’ai remis le coupe vent au ravito 2 (35,6 km) pour ne plus le quitter jusqu’à 100m de l’arrivée ,pour la photo d’arrivée avec  mon dossard visible pour que la foule hurle mon prénom…;-))). Les poêles à frire des contrôles de passage fonctionnaient d’ailleurs très bien  malgré une couche de vêtements sur la puce du dossard. Bref, je n’avais pas l’équipement qu’il fallait! . Il m’aurait fallu une veste qui soit plus chaude, éventuellement imperméable,  vraiment respirante que j’aurais mis sur  un maillot 1ère couche. Mon prochain investissement….Egalement si j’avais été plus prévoyant, j’aurais emmené un maillot plus chaud en rechange dans le sac.

Buff (celui du MDS ;-)) Beaucoup plus adapté que la casquette dans la mesure ou il n’a pas plu. Selon le vent et la température, j’ai utilisé le buff en différentes versions: autour du cour, à la pirate, en bandeau protège oreilles, etc..

Mon « vieux »  Garmin 305 GPS .Qui aura donc fonctionné durant 13h avant que la batterie me lâche…, ceci étant bien pratique pour connaitre le kilométrage et s’apercevoir que nous avons fait 5 km (au moins ) de plus et la durée de course (2h00 de plus que mon estimation…) Sinon, la vitesse n’ a aucun intérêt sinon de vous plomber le moral quand vous faites du 100m/heure…

Le sac à dos Quechua Trail 10l. Tout  a fait suffisant en terme de taille pour ce que j’ai transporté: les batons jusqu’à Peyrelau, la poche à eau de 2L, mon bidon de 600ml,le  K.way Raidlight que j’ai porté sur le dos les 3/4 de la course, les gants (que j’ai donc oubliés) la casquette en cas de  pluie (à cause des lunettes…), mon téléphone, le Ipod, et enfin l’alimentation en barres et gels. Vraiment léger (320g) et « respirant » dans le dos, j’ai pprécié la bande velcro ventrale qui est confortable. Petit plus les portes bidons accessibles sans enlever le sac et l’accroche batons.

Boissons et Alimentations. Je suis parti avec 1,5l de mélange eau+ 2X35g d’Hydraminov (gout menthe) de chez Effinov  plus mon bidon de 600ml rempli au 3/4 d’eau pure (enfin du robinet…) J’ai rempli ma poche (avec 2x35g d’Hydraminov) et mon bidon à St Martin de Vezines (Km 36,5) et de nouveau le  bidon à la Monna (Km60). RAS , je suis bien habitué à ces produits  et même au bout de 14h00 je ne sature pas. Pour le « solide », je suis parti avec 3 barres de 35g de chez Mulebar et 3 gels Mulebar. Une barre à Peyrelau, une à St Martin, une à Pierrefiche, et les gels vers le Km30, le Km 45 et le Km 60. Au sujet des ravitos, personnellement je les ai trouvé plutôt léger au niveau des « solides salés ». Je ne mange pas de fromage et à part des biscuit d’apéros et des morceaux de pain (pas terrible d’ailleurs) il n’y avait rien. L’année dernière au dernier ravito de la ferme du Cade , j’avais le souvenir de « charcuteries » bien agréable en fin de course.

Course et stratégie. J’ai emmené dans une petite pochette plastique, le profil de la course avec mes estimations de temps de passage. Mon objectif était de garder environ 20 mn d’avance sur les barrières horaires, soit passer à 10h00 à Peyrelau, 11h50 à Saint Martin de Vezines, 14h45 à Pierrefiche et enfin 17h15 à La Monna ce qui devrait me faire un temps de course d’environ 12h30.

6h15, après environ 3/4 mn en marchant pour atteindre la ligne de départ (on assiste plutôt en spectateur  qu’en acteur à l’animation visuelle et sonore du départ quand on part dans le 3 ème sas) je démarre  en courant jusqu’au chemin (2km environ) qui marquait le début de la montée. Montée en file indienne à la frontale, mais chemin stable et sans soucis, je suis arrivé en haut plus rapidement que je pensais. Ensuite traversée du plateau en courant. Je me tord une 1ere fois la cheville, ce qui au dela de la douleur  me fait une piqure de rappel pour rester vigilant et concentré sur l’endroit ou l’on pose les pieds.Je suis un peu en avance sur mon estimation avant la descente sur Peyrelau (5mn), la descente est plutôt roulante, j’arrive à Peyrelau (Ravito 1) il est 9h40, 45′ d’avance sur la barrière et 20 sur mon estimation (3h22 de course) Tant mieux, mieux vaut engranger de l’avance sur la partie la plus « facile » à priori. Je sors les bâtons, et j’attaque la  montée mono trace très très  bouchonneuse (nombreux stop ou l’on patiente quelques minutes à l’arrêt) , arrivé au sommet reprise de la course jusqu’ à l’arrivée au ravito 2.  De Peyrelau à St André ce fut toute la période du match de rugby. Tout le monde était « branché « sur le match, j’ai même été doublé par un gars avec un poste de radio à la main et qui annonçait le score…!!! Au KM 30,6, soit le 2ème ravito de St André de Vézines, il est 11h51, j’ai toujours mes 45 mn d’avance sur la barrière horaire et je suis pile poil avec mon estimation (5h33 de course). Je suis resté assez longtemps à ce ravito, déjà  pour inverser mes booster (il a fallu que j’enlève mes chaussures), enlever la chevillère et  remettre mon K way, car il fait vraiment froid. Remplissage du camel back, un tour au ravito (thé, biscuits apéro, banane) et me voilà sur la piste. Je commence  à avoir mal aux genoux, mais cela ne m’empêche pas de courir dans les parties plus ou moins plates et les descentes. Prochain objectif Pierrefiche au Km 50,6. C’est là que je commence à me rendre compte que la distance annoncée et ce que me donne mon GPS varie car je suis au pied de la grande montée sur Pierrefiche et j’ai déjà parcourue 50 Km!!!! Pas bon pour le moral, mais bon j’attaque la montée à l’aide de mes batons. J’arrive à Pierrefiche à 15h01, il me reste juste les 20 mn (moins d’ailleurs car c’est l’heure à laquelle on doit quitter le ravito) de marge qui d’après l’organisation permette d’être quasiment sur de ne pas être éliminé, par contre j’ai un différentiel de +3,5 Km…!!! (8h42 de course) Ce la signifie quasiment 1h00 de course vu le dénivelé! Je ne traine pas (un thé, banane et biscuits apéro)et ressort de la salle pour affronter le vent et le froid. Quelques montées et descentes plus ou moins techniques et c’est la plongée sur La Monna que je fais dans un groupe d’une dizaines de coureurs qui vont à un bon rythme. J’ai mis la musique et c’est un grand moment de plaisir malgré une 2 ème torsion de la cheville qui me stoppe quelques instants, mais je rejoins mon groupe et on déboule sur le village de la Monna. Retour momentané sur le goudron, on traverse le village, c’est assez sympa et après un pont nous voila à la dernière barrière horaire avant la montée sur la ferme du Cade, il est 17h15, c’est bon j’ai 25′ d’avance, je ne serais pas éliminé!. Je vais pouvoir finir tranquille sans prendre de risques en descente et sans me mettre dans le rouge dans les parties difficiles(quand ça monte…) Mon GPS m’indique 65,4 Km (au lieu des 61,2 officiel). J’attaque la montée d’un bon pas et j’imprime mon rythme à un petit groupe de coureurs. Sur le plateau, je me met en mode course sans forcer jusqu’à la ferme du Cade. J’y suis à 18h05après 11h46 de course, J’ai fait près de 69 Km(mon GPS) Une petite halte dans la ferme, un peu déçu de ne pas trouver plus de solides salés pour ce dernier ravito. J’appelle mon épouse pour lui annoncer mon arrivée d’ici 1h00 vu qu’il doit rester maximum 3 km et que ça dot être une descente tranquille, en passant par la grotte du Hibou, jusqu’ à Millau.  A la sortie du ravito, une personne nous annonce 8 km pour l’arrivée!!!!!! Tout de suite on comprend que ça va pas se passer comme prévu, car on attaque une escalade et on fait du 100 m /heure, j’ai même du mal à trouver des appuis pour grimper. Terminé le trail « roulant »! Arrivé au sommet , il fait nuit noire, j’ai du récupérer ma frontale dans le sac, alors que mon idée était d’arriver avant la nuit. Heureusement que comme mon prédécesseur, je n’ai pas laissé ma lampe au ravito de la ferme du Cade. On continue jusqu à la grotte du hibou ou j’arrive à 19h57. Pratiquement 1h30 depuis le ravito de la ferme du Cade et pour faire 4 km!!!! J’appelle pour annoncer mon arrivée d’ici 45 ‘…!! Je suis un peu énervé car ce final est très compliqué et difficile et malgré le fait de savoir qu’on sera finisher (sauf blessure) , on va faire pas loin de 5 km supplémentaires dans des conditions pénibles. Du coup, je me lance à fond dans la descente et je double plusieurs concurrents, j’essaye de bien rester concentré pour éviter la blessure fatale (ça serait vraiment con après tout ça), j’entend le speaker qui fait le décompte des 14h00 de course sur la ligne d’arrivée (dire que je pensais arriver en 12h30 et que mes estimations de course étaient bonnes…). Je finis par rejoindre le large chemin qui serpente jusqu’ au finish. J’enlève mon k way, je me recoiffe (toujours être bien présentable pour l’arrivée) et je déboule sur l’arrivée. J’aperçois ma femme qui essaye désespérément  me prendre en photo avec son portable (!!,,;-)) et je franchis la ligne. Le speaker m’interview brièvement car il constate que je suis un peu « remonté » contre la différence de kilométrage et les 1h30 de course supplémentaire. Je récupère ma médaille, mon tee shirt XXL  (d’habitude je taille du M…), mais bon j’avais qu’à arriver plus tôt …. Il est 20h28, 14h10 de course! J’apprendrais que près de 300 coureurs dans les délais mais derrière moi ont  fini sur un autre itinéraire afin d’arriver plus tôt, ceci pour des raisons de sécurité (obscurité et menace d’orage violent), leurs parcours n’aura donc pas été complet. Finalement, cela donne encore plus de valeur à ma « perf ». Je finis 1715ème après être passé 1860 au CP1, 1892 au CP2,1836 au CP3 et enfin 1716 au CP4. Donc plutôt une bonne progression. Il y a eu environ 300 abandons ou éliminés.

A l’issue de ce petit débriefing, il est clair que c’est une très belle course avec des paysages et des endroits traversés somptueux, mais il y a beaucoup (trop) de monde. Je ne sais pas si je reviendrais aux Templiers (pour l’endurance trail afin de continuer ma logique en terme de progression kilométrique, l’année dernière j’avais fait le marathon) , mais je reviendrais courir dans la région…

Frank