Alors comment en 2008, un jeune homme de 21 ans a t’il pu gagner l’UTMB et battre le record de l’epreuve lors de sa première participation ? C’est tout le secret de Killian Jornet mais comme souvent dans les sport d’endurance l’explication se trouve sans aucun doute dans le patrimoine génétique et dans l’enfance.
On le sait maintenant depuis longtemps les Kenyans et les éthiopiens, qui grandissent sur les hauts plateaux d’Afrique et qui sont obligés de parcourir de nombreux kilomètres pour se rendre à l’école, s’entrainent indirectement pour pratiquer l’endurance.
Un héritage
Avec un père Guide de montagne et une mère entraineuse de ski d’alpinisme, Killian ne pouvait pas trouver meilleur berceau pour devenir le champion qu’il est. Son père est gardien d’un refuge qui se trouve à près de 2000 m d’altitude. C’est là qu’il fera ses premiers pas.
Un entrainement en altitude
Ensuite il va enchainer les exploits dès son plus age : premier 3000 m à 3 ans seulement, 4000m a 6 ans, a 10 ans il fera la traversée des pyrénées (GR10 + GR11). Il racontera qu’en hiver, il faisait quinze kilomètres de ski de fond pour aller à l’école. Etrange similitude avec les coureurs éthiopiens comme Haile Gebreselassie.
Il va se spécialiser dans le ski-alpinisme et compléter par le trail pendant la saison d’été. Tout a été dit sur ce champion, son entrainement et ses victoires. Encore une fois chez les immenses champions, on trouve des parents qui ont baigné dans le même milieu et ont mis leur enfant dans des conditions optimales (volontairement ou involontairement). La génétique est sans aucun doute le premier volet et ensuite l’enfance complète le champion. Ensuite le caractère et la détermination feront le reste…