Adidas Adizero Adios Pro 4 : la meilleure chaussure sur le marathon ?

La saga Adizero Adios Pro continue de s’écrire. Depuis leur lancement, ces chaussures ont conquis l’élite de la course à pied et les amateurs de records personnels. Ayant battu mon propre record sur marathon avec les Adizero Adios Pro 2 à Berlin en 2021, c’est avec une grande excitation que j’ai chaussé en exclusivité les Adizero Adios Pro 4 lors du marathon de Chicago 2024. Si une crampe à l’adducteur droit au 37ᵉ kilomètre m’a empêché de décrocher un nouveau record, le potentiel de ces chaussures est indéniable. Voici pourquoi elles méritent votre attention… dès leur sortie officielle prévue en 2025.

Une évolution subtile mais marquante

Adidas conserve dans ce modèle la mousse LightStrike Pro, signature incontournable de la gamme, qui offre un équilibre parfait entre réactivité et amorti. Avec ses couches superposées, la mousse assure un retour d’énergie exceptionnel, particulièrement perceptible lors des foulées à allure marathon.

Pas de plaque de carbone mais des tiges de carbone : les Energy Rods 2.0. Le résultat ? Une sensation de propulsion encore plus fluide, notamment dans la phase de transition médio-pied/avant-pied. Sur l’asphalte de Chicago, j’ai été frappé par la manière dont ces chaussures encouragent une cadence naturelle, tout en réduisant la fatigue musculaire au fil des kilomètres.

Côté poids, l’Adios Pro 4 est toujours aussi légère. Avec environ 208 grammes (taille 43 1/3), ce modèle donne une excellente sensation de course, un atout précieux sur marathon.

La tige a été revue avec une matière légèrement plus douce mais le chaussant est agréable pour une chaussure aussi légère. La semelle est complètement différente et elle répond plutôt bien. Il faut dire qu’avec les coureurs qui laissent couler leur boisson isotonique sucré sur le bitume, l’accroche n’était pas un souci.

Chicago : presque un conte de fées

J’ai eu la chance de tester ces merveilles avant leur lancement officiel, et c’est peu dire qu’elles ont attiré l’attention. En rentrant à l’hôtel dans les rues de Chicago après le marathon, un Américain, visiblement passionné de running, s’est exclamé : « Where did you get the shoes? ». Ce genre de moment illustre bien l’aura qu’Adidas a su cultiver autour de sa gamme Adizero.

Effectivement j’ai eu la chance de courir le marathon avec des chaussures toutes neuves (reçues la veille du départ) mais ce n’est pas un souci avec ce modèle car j’ai utilisé les 3 premières versions sans aucun souci.

Je ne suis pas arrivé dans des conditions idéales à Chicago puisque j’ai fait le marathon pour tous avec un claquage tout frais et j’ai enchainé 2 mois de préparation pour faire au mieux à Chicago.

Sur le marathon lui-même, tout s’alignait bien : bonne allure, sensations de légèreté, aucune douleur. Chaque foulée semblait m’emmener vers un record personnel… jusqu’au 37ᵉ kilomètre. Une crampe à l’adducteur droit, m’a obligé à ralentir. Malgré cette mésaventure, j’ai pu constater la stabilité et le soutien de ces chaussures, même dans un effort altéré.

Disponibles en 2025 : un modèle attendu

Le véritable tour de force d’Adidas avec cette Adios Pro 4 est d’avoir poussé encore plus loin une formule déjà exceptionnelle. Bien que leur lancement soit prévu pour janvier 2025, avoir eu le privilège de les tester en avant-première laisse présager un engouement mondial. Elles ne révolutionnent pas radicalement la gamme, mais elles polissent chaque détail pour offrir une arme redoutable à ceux qui visent l’excellence.

Verdict

Si vous avez aimé les précédentes versions, les Adizero Adios Pro 4 vous séduiront par leur dynamisme, leur légèreté et leur confort. Avec ce modèle, Adidas affirme encore une fois sa place dans le monde des chaussures de course à haute performance. Par contre, inutile de faire partie de l’élite pour utiliser ce modèle, vous devriez trouver un gain en allure même si vous êtes un coureur moyen (c’est mon cas).

Mon seul regret ? Ne pas avoir pu concrétiser le potentiel de ces chaussures à Chicago. Mais une chose est sûre : je les chausserai à nouveau lors de mon prochain marathon, et cette fois, l’histoire pourrait bien s’écrire jusqu’au bout.