Cela faisait des années que je n’en avais pas fait et finalement comme pas mal d’amis débutants se lancer pour la première fois j’ai décidé de prendre le départ pour voir ce que je valais sur la distance. Malheureusement le mois n’est jamais le meilleur, le petit rhume, la fatigue,… je ne suis jamais au meilleur de ma forme…
Au départ plus de 4000 personnes, c’est énorme presque trop je trouve, on attend, on piétine,… mais dès le départ lancé, on se sent « emporté par la foule ». On est gêné par le voisin à droite, celui de devant qui n’avance pas ou celui de derrière qui est trop pressant. Mais dès les premières longueurs, l’allure est bien… peut être même un peu trop… c’est presque inquiétant…. C’est pas grave, de toute façon on est là pour le chrono alors on continue.
1, 2 , 3 kilomètres… le rythme est toujours là. Là je deviens un peu rationnel, je décide de ne pas regarder mon rythme cardiaque. Si j’étais en mode anaréobie, je serais en train de ralentir mais ce n’est pas le cas. Le parcours n’est pas des plus simples : relances, virages et on double toujours du monde… le tout en milieu urbain : trottoirs, poteaux, pavés mouillés, rails de tram,…
Les kilomètres défilent, cela devient de plus en plus dur. Comme toujours, c’est le syndrome des derniers kilomètres… Ouf ma montre indique le dernier kilomètre, la course a passé très vite. J’essaye de monter le rythme car je connais précisément la fin du parcours. je double quelques personnes mais impossible de sprinter sur la fin je reste scotcher. Je passe la ligne d’arrivée comme à chaque fois : complétement à l’ouest, je suis dans mon objectif alors que j’avais l’impression d’avoir plus donné.
Le 10 km est souvent la porte d’entrée de nombreuses personnes vers les courses sur route mais l’exercice est difficile, exigent. Les distances plus longues sont plus dans la gestion, la connaissance de soi et de son rythme de croisière. le 10 km c’est tout à fond ! Mais quel plaisir de faire un bon temps !