Je sais, je sais, j’ai écrit un jour qu’il faudrait me payer pour que je remette des chaussures. Je vais donc gâcher quelques lignes d’article à devoir me justifier 🙂 Faisons bref : outre le fait qu’il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai plus de ton eau, je vais me réfugier derrière la maxime préférée de nos hommes politiques « cette phrase a été extraite de son contexte » et je ne ferai pas d’autre commentaire. Je précise, à toutes fins utiles, que, dans le cadre de cet essai, je n’ai pas été payé 🙂 En fait, il se trouve que dans ma vie antérieure de runner non-minimaliste, j’ai toujours eu une tendresse particulière pour la marque ZOOT : rien que le nom déjà et puis l’histoire et la jeunesse à tous les sens du terme de la marque mais surtout l’originalité de sa gamme, mais je n’avais pas eu l’occasion d’essayer sur une longue durée l’un ou l’autre des modèles. L’occasion m’étant offerte, je la saisis !
J’en entends déjà me dire, oui mais ZOOT, c’est une marque de chaussures de triathlon. Certes … Mais une fois que nos amis triathlètes ont fini de se laver – bizarre qu’ils commencent par ça non ? 🙂 – et de s’être un peu dérouillé les jambes en pédalant, ne doivent-ils pas se livrer à une activité que nous connaissons bien sur Wanarun, à savoir la course à pied ? Et pour ce faire, ils utilisent … des chaussures. Si si. Et si un triathlète peut courir avec des chaussures dites de triathlète, parfois même il lui arrive de faire 42,195 km avec, pourquoi est-ce qu’un runner pur ne pourrait pas courir avec ces mêmes chaussures ? Vous avez encore quelque chose à dire après cette démonstration d’une rare pertinence ?
Deux mots sur ZOOT avant de vous parler des ULTRA SPEED. La marque a été créée en 1983 à … Hawaii, plus exactement à Kona par Christal Nylin. C’est en observant les participants à l’IronMan perdre de précieuses secondes à se changer entre chaque épreuve, que cette jeune femme s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire … c’est ainsi que naquit ZOOT, l’esprit ZOOT : toute une gamme de textiles, accessoires et chaussures destinés à faciliter la vie du triathlète. La marque est présente sur notre territoire depuis 1993 et importée par un ancien cycliste de haut-niveau, Sean Van Court.
Le petit malin se dit lui, oui mais s’il n’y a pas de lacet, cela doit faire bizarre, bouger, on ne peut pas la régler comme on veut. Et bien, il n’y a pas besoin de réglage. Cette chaussure, une fois enfilée est une vraie pantoufle. Elle épouse parfaitement la forme du pied et on est super super bien dedans. Bien entendu, je n’ai pas encore couru avec, ça sera pour la semaine prochaine et on verra si mon enthousiasme statique se transforme en enthousiasme dynamique.