Cela dit, samedi dernier les conditions étaient idéales : au alentour de 15 degrés, je ne pensais pas un jour pouvoir courir cette course en short et en tee-shirt, j’aurais peut être pu adopté l’équipement minimaliste d’Anton Krupicka.
Un grand bravo à l’organisation qui a réussi à passer de 500 à 800 participants sans souci. Juste un petit problème avec mon inscription en ligne, où je n’ai pas reçu le mail de confirmation mais j’ai été tout de suite rassuré par l’équipe d’organisation et le gestionnaire du site des inscriptions.
Plus de 500 traileurs ont pris le départ du 20 km, les autres étant sur le 32 km.
Le parcours est vraiment très diversifié avec mois de 5% de route pour faire les transitions entre la faculté de STAPS de Nancy qui accueille le départ et l’arrivée, et le terrain de jeu. Depuis la dernière fois, les organisateurs ont inversé le sens du parcours ce qui permet d’avoir un chemin un peu plus large sur le début de la course idéale pour allonger un peu le peloton.
Les dix premiers kilomètres sont assez faciles avec quelques passages un peu boueux mais on retrouve des chemins forestiers. La nuit tombe et il faut sortir la frontale. Un superbe ravitaillement, éclairé à la torche à la façon Kohlanta, se dessine au bout du chemin au milieu de la forêt et après nous sommes rentrés dans le vif du sujet sur la partie la plus technique : une superbe single track dans les sous-bois avec de la boue et du dénivelé.
Dans cette partie très technique, on a eu des vrais moments de rigolade avec une glissade et une superbe réception dans la boue. Nous sommes parties à la recherche d’une paire de chaussures qui s’était embourbée dans la boue et nous avons les pieds dans l’eau dans un ruisseau qu’il fallait traverser avant de passer la ligne d’arrivée.
Un vrai moment de plaisir ! Je vous invite l’an prochain à venir courir le Trail des Lumières.
Je reviendrais prochainement sur les enseignements des courses de nuit.