Nous partons de nuit de l’hôtel car l’ensemble des courses démarre entre 6h30 et 6h50 du matin. Du coup, assister au lever de soleil qui se lève derrière Angkor Vat, cela donne une préparation physique un peu entrecoupée de contemplations devant ce fabuleux spectacle.
Environ 2000 inscrits pour la course des 21km avec un départ orchestré par Yuko Arimori (une athlète japonaise médaillée argent à Barcelone, bronze à Atlanta) , représentant une NGO Hearts of Gold, spécialisée dans l’aide aux victimes de désastre et aide à l’autosuffisance. Le départ est donné dans une ambiance très joyeuse, face à l’allée principale du temple Angkor Vat. et c’est parti pour 21 km, dans les allées et routes du site d’Angkor, avec des arbres immenses et parsemées de majestueux temples, Angkor Vat, Banteai Kadei, Ta Prohm, Ta Keo, la porte de la Victoire, la terrasse des éléphants, le Ba Phuon, le Bayon, pour les plus visibles.
Les enfants le long de routes ne tendent pas la main pour demander de l’argent, aujourd’hui, c’est pour taper dans les mains de ces coureurs surement un peu étrange pour eux, avec des encouragements et des rires lorsque les mains tendues trouvent une réponse de la part de ces grands étrangers, au look très …fun, qui frappent – légèrement – les petites mains tendues plutôt habituées à mendier.
Le parcours est bien jalonné, avec des ravitaillement d’eau tous les 2,5km, des panneaux précisant l’état des portions de route et des bénévoles bien présents et bien préparés.
Tout cet ensemble donne une impression très nette que 21km ce n’est pas si long que cela, l’attention étant occupée par tout cet environnement magique.
Malgré une arrivée conjointe avec les autres courses, tout se passe bien, même s’il y a une portion à 200 mêtres de l’arrivée un peu serrée, avec des coureurs qui se gênent mutuellement, lorsqu’un sprint d’un coureur de 21km se retrouve face un « mur » de ceux qui finissent la course famille ou des 10km.
Une puce, donnée avec le dossard, permet d’enregistrer le temps réel et de valider le point de demi-tour. Et à l’arrivée, médaille dorée commémorative pour les finisseurs, eau, boisson énergétique, bananes et une petite scéance d’étirement de nouveau face à Angkor Vat.
Tout cela donne une impression de réel bonheur d’avoir pu participer à cette course, à inscrire absolument sur les courses exceptionnelles à découvrir.
D’autres courses asiatiques à venir, peut-être, avec en projet la préparation d’une équipe laotienne pour participer à ces évènements, mais pour l’instant, pas de moyens financiers pour cet organisation.
A bientôt
David Bazin
Le site du semi-marathon d’Angkor