Saintélyon 2012, à marquer d’une pierre blanche

Par quel bout commencer ce billet sur ce week-end stéphanolyonnais qui restera dans toutes les mémoires, et tout particulièrement dans la mienne, tant il a été riche. Riche de rencontres, riche sur le plan sportif et riche en partage.

Mais avant tout je commencerai par des remerciements. Des remerciements à l’équipe d’organisation, un grand merci à Michel Sorine (un des responsables d’Extra Sports), à Pomme Depras (attachée de presse de la Saintélyon) pour leur accueil et bien entendu des remerciements à tous les bénévoles pour leur engagement et dévouement tout au long de ces deux jours.

 

Les rencontres

Cela fait maintenant quatre années que je collabore à Wanarun. Si je vois Manu (le boss) de temps en temps, proximité physique oblige, je n’avais encore jamais rencontré mes collègues de rédaction. Et bien c’est chose faite. Tout du moins pour deux d’entre eux : Laurent et Franck.
On s’est retrouvé à Saint-Etienne, on a échangé quelques minutes, on s’est revu dans la file devant les camions pour y déposer nos sacs (message pour Manu : ma veste estampillée Team Wanarun a fait envie…) et on s’est promis de se retrouver l’année prochaine sur une autre course en espérant rassembler toute l’équipe Wanarun.

Ravi de rencontrer Sylvaine Cussot (voir ici), en charge du blog u-run.fr et compagne d’Emmanuel Gault, le vainqueur de la Saintélyon 2012.

Je l’avais rencontré à la 6000D chevelu et barbu. A l’espace presse c’est lui qui m’a reconnu ! Sylvain Bazin, rasé de près, était présent pour couvrir la course en mode journaliste. Hors de question de prendre des risques sur un terrain hostile avec deux bras en reconstruction.

Je l’avais interviewé pour wanarun alors que son blog venait de naître. Ce samedi soir Matthieu Forichon, dans sa bulle, semblait un peu perdu, sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait après voir reçu le trophée, tout à fait mérité, décerné par Endurance Mag du meilleur blog.

 

On se suit et on échange quelque fois sur Facebook. Je suis donc allé saluer Nicolas occupé à vanter les mérites de ses excellents produits sur son petit stand. La neige arrive Nicolas, je te fais, dès que possible, un retour sur les ezyshoes.

 

Nous étions ensemble l’année dernière en Suisse pour le trail du Verbier. Lui sur le 110km et moi sur le 62. J’ai revu Michael, alias l’ami ricoré, maillot du taillerfer trail team jaune poussin fièrement porté, posté devant la file qui menait à la pasta-party, en train de distribuer ses flyers.

 

Ma 2ème Saintélyon, la plus belle

Je termine en 9h05’44”. 3 minutes de plus que l’édition 2011 mais avec 2 kilomètres de plus au compteur, une difficulté ajoutée par l’organisation et des conditions météo qui ont fait entrer cette 59ème édition dans la légende (c’est écrit !).
Sur le plan sportif le contrat est largement rempli. Du plaisir tout au long du parcours et des jambes qui ont répondu présentes. Une course bien gérée et particulièrement sur la seconde moitié (plus facile tout de même). J’ai pensé à mon entraîneur qui m’avait dit : “gère bien ta première partie de course et accélère si tu le peux sur la deuxième partie”. Après le dernier ravitaillement à Beaunant, et une fois la difficulté franchie, je n’ai pas marché 10 mètres ce qui m’a permis de reprendre plus de 130 coureurs jusqu’à la ligne d’arrivée.
Je n’ai quasiment pas ressenti le froid ; uniquement le bout des doigts que j’ai réchauffé quelques minutes au dessus d’un feu allumé par des spectateurs sur le bord du chemin. Qu’ils en soient remerciés.
Côté matériel quelques mots sur la Nao, gentillement prêtée par Petzl, que je qualifierai de rassurante. Rassurante tout particulièrement dans les descentes où la mise en marche de la seconde led permet de “lâcher les chevaux” en toute confiance. Un très bon point également aux Adidas Supernova Riot 4 : une excellente chaussure. J’y reviendrai dans un futur billet.

 

Les partages

On court ensemble, au moins 3 fois par semaine, et toute l’année. Un rendez-vous comme la Saintélyon se doit d’être partagé avec une bande de potes. Même si, une fois le top départ donné, chacun vit sa course, les heures qui précédent et celles qui suivent sont propices à de nombreux échanges, partages, fou-rires… Durant de week-end j’avais donc emmené avec moi une partie de l’équipe de la 6000D (juillet 2012) à laquelle se sont greffés d’autres coureurs du WTL.

(de gauche à droite : André, moi, Dominique, Jean-François, Mathieu, Pascal – au premier plan : Pascale)

Pascale termine en 10h04 (3ème V2), Pascal en 9h20, Jean-François en 7h15 et Dominique en 11h59. Mathieu et André ont stoppé à Sainte-Catherine.

Un week-end à marquer d’une pierre blanche et vivement la soixantième édition.