Il y a quelques jours, je relisais cet article, lorsque m’est apparu que ce régime issu de la préhistoire, était fortement corrélé à la méthode acide-base du Docteur Hervé Grosgogeat (http://www.methodeacidebase.com/), lien que j’avais zappé lors de ma première lecture. Oui mais alors me direz-vous ? Et bien, figurez-vous que depuis 2 ans, je pratique la méthode acide-base dans mon alimentation et qu’à 44 ans, je ne me suis jamais senti aussi jeune et bien dans mon corps. Je rappelle vite fait les vertus d’acide-base : lutte contre le vieillissement cellulaire et les maladies auto-immunes, lutte contre le stress, le surpoids, les douleurs chroniques … Il fallait donc absolument que je vous parle du travail de Stéphane Palazzetti.
Le régime paléolithique c’est quoi ? Très proche du vrai régime méditerranéen, pas celui qui consiste à mettre de l’huile d’olive dans des plats déjà bien gras, à savoir : fruits et légumes, viandes maigres, poissons et fruits de mer. Céréales, produits laitiers et produits raffinés sont totalement exclus du régime. Un exemple : le sucre blanc est à remplacer par des sucres non raffinés tels que le Rapadura.
L’abus de céréales est une invention assez récente de notre civilisation. Trop souvent raffinées – préférez là encore si vous ne pouvez vraiment vous en passer, des céréales complètes, brutes et non raffinées (ex : flocons de sarrasin). Les produits laitiers sont source d’acidité. Et le Calcium alors ? Et bien, le calcium, il y en a dans l’eau minérale, déjà, mais également dans les oléagineux tels que noix, noix de pécan, amandes … à condition de les manger nature et non salées. Le lait peut être remplacé par du lait d’amande. Sachez également que, comme pour tout régime, des dérogations ponctuelles sont toujours possibles à raison de 5% maxi des repas ingérés (vous n’allez pas demandé, si vous êtes invités à la Tour d’Argent si tous les plats sont acide-base compatibles).
Comme le souligne fort bien Stéphane Palazzetti dans son texte, ce régime, suivi stricto-sensu n’est pas adapté à de longs efforts en endurance et nécessite quelques adaptations, notamment en phase de récupération. L’auteur distingue 3 phases successives :
Les 30 minutes suivant l’effort : consommer une alimentation liquide comportant 5 parts de glucose pour 1 part de protéines ainsi que des électrolytes (boissons de récupération de type NUTRATLETIC par exemple).
Une durée à peu près égale au temps de l’exercice : consommation d’aliments solides de type alcalin à index glycémique élevé : pommes de terre, bananes, raisins … tout en continuant à s’hydrater. Conserver le rapport 5/1 précédemment évoqué.
Entre la fin de la phase 2 et l’exercice suivant (compétition ou entraînement), appliquer le régime paléolithique. N’oubliez pas les acides gras fournis par les bonnes huiles végétales mais favorisez la cuisson à la vapeur.
Ceci ne constitue qu’un résumé succinct des travaux de Stéphane Palazzetti. Pour en savoir plus sur lui, je vous invite à visiter son site web : http://ldpcoaching.onlinetri.com/index.php?page_id=2140