ec tous ces spectateurs amassés dans Veille Aure… C’est vrai qu’à 18h, j’ai bien choisi mon heure pour finir. L’heure de l’apéro, l’heure où il fait bon en finir quelque part, avant que la nuit ne revienne… A cet instant précisément, on réalise tous les efforts accomplis, tous les kilomètres de la préparation passés à s’entrainer, on pense aussi à ceux à qui on avait promis d’arriver au bout et là , il faut bien avouer, qu’une petite larme monte doucement…. Et puis pour moi, le moment le plus fort émotionnellement, aura été le réveil à 4h du mat… Kris, ma compagne, qui me glisse quelques mots à l’oreille pour m’encourager… qui me dit d’être prudent aussi… comme si cette course-là était différente des autres….que ce n’était pas tout à fait la même chose… je déjeune tout seul, je revêt ma tenue de « traileur », sans bruit, en essayant de ne pas réveiller les petits qui dorment… et puis je sors… toujours seul et je parcours en solitaire les cinq cent mètres qui me mènent au départ… là c’est fort, c’est intense, c’est ce qui fait que j’adore ce genre d’épreuve hors norme ! Et puis je retrouve les autres coureurs, on discute, on rigole… la pression retombe aussi…. l’intensité de l’instant est retombée… Voilà donc, avec un peu de recul, ce que je retiendrais de ce GRP et ce qui va trotter quelques années dans ma tête. C’est sûr !