Je suis en train de lire « Autoportrait de l’auteur en coureur de fond » dont j’ai découvert l’existence sur wanarun. Je viens de finir le premier chapitre et si vous le voulez bien, je risque de venir vous parler souvent de ce livre car la réflexion de l’auteur me parle énormément 😉
En effet, si j’en crois ce que je suis en train de lire, l’auteur, Haruki Murakami, tente de répondre à la question « quel est le sens de la course à pied » ou encore « pourquoi courons-nous » ? Courir est un acte mécanique et répétitif : on met un pied l’un devant l’autre et la machine se met en marche. Oui mais pourquoi fait-on cela ? Ce n’est pas la première fois que je tente de répondre à cette question puisque je me suis déjà interrogée sur la démarche spirituelle de la course à pied.
Il y a des actes qu’on reproduit quotidiennement car on y est obligé comme, se raser pour les hommes, se démaquiller pour les femmes, s’habiller pour aller travailler, se nourrir… oui mais courir, rien ne nous y oblige et pourtant si nous sommes là sur wanarun, c’est que nous courons !
En fait, cette question se pose moins pour les sports collectifs où le sens réside dans l’action globale… mais le coureur de fond lui, forcément, il doit faire face à sa solitude à un moment où un autre et se poser cette question « pourquoi je cours ».
Pour un bon coureur, la réponse est assez naturelle : je suis bon, je cours vite alors je continue, je fais ce pour quoi je suis doué.
Pour quelqu’un en mauvaise santé, il peut s’agir de perdre du poids, retrouver une meilleure forme ou comme le dit l’auteur un point moqueur « on aurait dit qu’une semaine plus tôt leur médecin leur avait annoncé qu’ils souffraient de diabète et qu’il leur avait prescrit de faire du sport ».
Mais pour des gens comme moi, quoique en bonne santé, des coureurs très médiocres, pourquoi chercher à faire un marathon, dans quel but ?
Alors dites moi, pourquoi courez-vous ?
Que cherchez-vous à réaliser en courant ?