Je pensais en avoir fini avec mes propos introductifs et rentrer dans le vif du sujet mais je me dois ici 1) de faire un mea culpa, 2) de répondre aux attaques scientifico-sportives dont j’ai été la victime, 3) de répondre à une question existentielle.
Le mea culpa pour commencer. J’ai trouvé hier soir dans ma boîte aux lettres un mag de running avec un plan d’entraînement destiné à ceux qui entre deux séances doivent au moins passer dire un petit coucou au bureau, histoire de … Honteuse généralisation hâtive que d’avoir laissé sous-entendre qu’il fallait être retraité ou H/F au foyer pour tirer toute la quintessence de conseils avisés à 5 séances la semaine.
On – je ne dénoncerai pas – m’a reproché le parti pris simpliste de mon approche scientifique et quelques oublis fâcheux. Je me dois donc de préciser : 1) qu’on distingue effectivement deux processus anaérobie (sans consommation d’oxygène, vous vous rappelez ?), selon qu’il y ait ou pas production d’acide lactique, que 2) il y a bien une relation entre la consommation maximale d’oxygène et la fréquence cardiaque … mais j’allais en parler dans le premier chapitre donc pas de panique. Pour les plus pressés d’entre vous, rendez-vous à la loi de Fick sur votre moteur de recherche préféré.
Enfin et j’en aurai fini avec cette introduction, la réponse à cette question existentielle : pourquoi faut-il s’entraîner ? C’est bien simple. Notre corps, cette carcasse parfois bien lourde qu’on doit traîner sur des kilomètres de bitume n’en est pas moins une formidable machine adaptative capable de se modifier à souhait – avec des limites évidemment, on n’est pas des X-men – pour répondre au mieux à de nouvelles sollicitations si tant est qu’il soit régulièrement … sollicité. Muscles, poumons, coeur etc etc etc le progrès c’est pour tous.