Si ce n’est pas mon premier marathon, c’est la première fois que je m’attaquerai à l’assaut de la capitale et par la même occasion à la course la plus courue de France (Ok le jeu de mots était un peu facile). Si les températures très négatives n’ont pas eu raison de ma motivation, c’est sans doute grâce à ce bel objectif programmé entre amis.
Le matériel joue un rôle important pour se sentir en confiance. Quand le kilomètrage augmente, le moindre inconfort peut devenir gênant. Sur ce point, la Vomero propose un chaussant doux, confortable et solide. On retrouve le système de plus en plus courant chez Nike de câble Flywire qui permettent de bien maintenir la partie médio du pied. Le drop est assez important puisqu’on est quasiment à des niveaux de drop limite : 12 millimètres.
La semelle d’usure a été revue avec un couche qui offre un bon grip et une bonne résistance à l’usure, une gomme spécifique mais qui ne m’a pas empêché de glisser sur le verglas la semaine dernière. Cette semelle extérieur va offrir une bonne durée de vie à ce modèle.
La chaussure reste tout de même dans un poids tout à fait raisonnable puisqu’elle affiche 308 grammes en 43 avec un confort qui demande tout un minimum de matière.
A l’utilisation, c’est un excellent modèle pour les sorties longues: un bon maintien, un poids raisonnable et une semelle qui offre un bon confort sur le déroulé du pied aussi bien à l’arrière que sur l’avant.
Si Nike n’a pas de mal à convaincre les jeunes générations de coureurs, les plus anciens restent parfois sur des aprioris du passé. Nike est le leader mondial du sport et ce modèle en est encore une fois la preuve.
Si d’autres marques ont tendance à augmenter des prix de manières parfois incompréhensible, Nike reste dans des prix tout à fait raisonnable puisque ce modèle est annoncé à 140 Euros. C’est déjà un prix conséquent mais raisonnable si l’on le compare a des modèles équivalents en terme de technicité.