En fait, n’ayant pas pris le temps de le lire en anglais j’étais resté sur une fausse idée de ce livre. Je m’attendais à un véritable livre scientifique mêlant anthropologie, physiologie, biomécanique,… Mais au final même si ces sujets sont abordés de manière sérieuses, le livre est avant tout un roman. Du coup même si le livre est une histoire vraie, j’ai eu l’impression d’être plongé dans une fonction à suivre un Indiana Jones à la recherche du coureur perdu.
Même si mon idée du livre était complétement erronée, le livre est prenant. vous découvrirez l’ethnie des Tarahumaras : véritable nid de coureurs longues distances. Ces coureurs de la Sierra Madre sont capables de courir des centaines de kilomètres, grâce à leur éducation ou peut-être à une potion magique…
Caballo Blanco décide d’organiser un ultra-trail entre les Tarahumaras et des champions Américains. Ce récit est ponctué d’autres récits : des portraits de coureurs, d’entraîneurs ou de scientifiques, des récits de courses passionnantes mais aussi des explications scientifiques sur les méfaits de certains types de chaussures.
Je comprend que ce livre soit devenu une référence mais le dénigrement des chaussures à amorti me parait un peu juste et je m’attendais à plus de vérités scientifiques. Finalement la faute ne vient pas de l’auteur mais plutôt du mythe qui a entouré ce livre depuis sa sortie aux Etats-Unis.
On ne devrait pas lire ce livre en cherchant une vérité scientifique sur la façon de courir mais plutôt pour lire le récit passionnant d’un journaliste à la découverte d’une ethnie de coureurs nés (j’aurais préféré cette traduction en référence au film d’Oliver Stone). Lisez ce livre et vous serez transporter en train de courir au milieu des canyons et pour moi c’est cela la partie la plus importante du livre