Mon Kilomètre vertical en Suunto et en photos !

Le festival « Arc’ademy » ça vous dit quelque chose ? A moins que vous ne soyez montagnard et tout terrain, je ne pense pas. Il s’agit en fait de trois jours d’apprentissage à la pratique de sports de montagne avec notamment des ateliers réalisés avec des guides professionnels, des séminaires d’information, une soirée Cinéma de Montagne et des essais matériel de marque de renom comme  Arc’teryx, Gore-Tex, Scarpa, Petzl, Suunto, et  bien d’autres encore.

 

En marge de l’événement, Je me suis rendu à Chamonix pour tester une nouvelle venue de la Marque Suunto, à savoir l’Ambit 2S et une nouvelle venue dans mon expérience de coureur, à savoir le Kilomètre Vertical. Le tout sous la houlette de Fabien Meyer, Guide de haute montagne à la compagnie des Guides de Chamonix et Community Manager Suunto.

L’Ambit 2S est la nouvelle montre avec GPS intégré compatible multisport pour les athlètes passionnés de différentes activités. Ca tombe bien car, même si je suis avant tout coureur aujourd’hui, j’ai pratiqué le triathlon en compétition pendant 7 ans et j’ai même replongé dedans le 23 Juin dernier en prenant part (et finissant) l’Ironman de Nice.

L’Ambit 2S bénéficie d’une interface informatique sur internet qui se prénomme « Movescount ». C’est d’ailleurs la première chose en faire lorsque l’on prend possession de ce petit bijou de technologie : aller sur le site, se créer un compte et synchoniser la montre avec Movescount. A partir de là, on pourra alors paramétrer un tas de choses comme ses paramètres personnels (âge, taille, poids, FC max, FC de repos…), ses activités favorites (pour moi, course à pied, cyclisme, natation de plein air, natation indoor, sport en salle…), la navigation….

 

 

 

 

Justement, en parlant de navigation, Fabien, notre Guide, est allé reconnaître le parcours du Kilomètre Vertical (KMV). Il en a profité pour définir une « trace », autrement dit le tracé du parcours du départ à l’arrivée, avec des points de référence (4 pour l’occasion), dans le but de rester dans le droit chemin et de nous informer de notre avancement.

A l’aide d’un simple clic sur un lien envoyé par mail, nous (on était plusieurs internet runners à vivre l’expérience) avons pu télécharger la dite trace sur notre compte Movescount et, après synchronisation, sur notre montre.

 

 

A la lecture cet article, certains trouveront ça peut-être un peu compliqué mais c’est en fait très simple et surtout ultra-rapide.

Trève de technologie, maintenant il faut passer à l’action. Il est 9h passé et nous attaquons l’échauffement avec les conseils de Fabien : 5 min de course lente, quelques éducatifs et place aux accélérations pour faire montrer la fréquence cardiaque. Au nous de ce qu’il nous attend, 1000 m de dénivelé positif en moins de 5km, ça va pulser. Un dernier coup d’œil à ma nouvelle compagne afin d’activer la boussole et la navigation et  c’est parti !!!

Si les premiers hectomètres sont réalisés en courant, un premier raidillon me force à marcher. Sur des pourcentages aussi imposants (20% de moyenne sur 5 km), il devient beaucoup plus rentable de marcher que de courir. Certains ont opté pour les bâtons et je leur donne raison. Pour ma part, j’appuie mes mains sur mes cuisses dès que le chemin se cabre afin de m’aider aussi avec le haut du corps et j’essaie de courir le plus longtemps que je peux sur les pourcentages les moins importants.

Le début du parcours alterne sous-bois et espaces dégagés. Je profite d’un de ceux-là pour sortir mon Iphone de la poche et faire mon premier cliché en plein effort. On y découvre une partie de Chamonix que nous avons à peine quittée et qui semble déjà bien loin en bas !

Cette petite pause me fait le plus grand bien, je retrouve un second souffle qui repart aussi vite qu’’il est venu. Il faut dire qu’habitant sur le Côte d’Azur, je ne suis pas familier de la moyenne et encore moins de la haute altitude. Mais bon, je suis en pleine bourre d’entraînement pour un Ironman et je sens que j’ai encore un peu de watt dans les cannes. Ceci-étant, le cadre se prête plutôt à la ballade avec ce beau sentier et ses panoramas qui s’offrent à moi au fil de la montée. Je prends donc mon temps pour observer, m’émerveiller et surtout ne pas chuter. J’emploie le mot chuter car c’est la principale préoccupation que j’avais lorsqu’il a fallu traverser ce passage enneigé avec le vide à nos pieds…

Heureusement, plus  de neige sur  la fin du parcours où le sentier a repris ses droits nous amenant jusqu’à la station train du montenvers et à la mer de glace qui, comme vous pouvez vous l’imaginer à la vue de la photo, ne porte plus très bien son nom.

 

 

 

Pour y être allé 5 ans auparavant, c’est impressionnant de voir comment celle-ci a perdu de sa superbe. Ici contrairement à tous les autres endroits en France, on se rend compte de l’impact du réchauffement climatique…

Mon gps ne m’indique plus que quelques mètres jusqu’à l’arrivée, je mets un petit coup d’accélérateur pour rejoindre mes compagnons du jour et éclaireurs afin de réaliser le dernier cliché et de profiter d’une halte bien méritée.

La descente se fera en train sinon le temps viendrait à manquer. En effet, Fabien, notre Guide, a prévu d’analyser nos données enregistrées sur notre Suunto. C’est ce que nous nous efforcerons de vous montrer dans un prochain post : mon KMV analysé par la Suunto Ambit 2S !