Et rien ne s’est arrangé lors de mon premier essai, j’ai trouvé la semelle très dure et j’avais l’impression de courir avec des chaussures très rigides. J’en ai parlé avec Mizuno France qui m’a confirmé qu’il y avait un léger temps d’adaptation avant que le nouveau système fasse pleinement effet. Ne soyez donc pas surpris si les premiers kilomètres sont un peu plus difficiles qu’à l’habitude, le temps que les matériaux s’assouplissent.
Ensuite les sensations sont devenues meilleures à chaque sortie, et je ne m’explique toujours pas l’effet que donne cette nouvelle sensation. On a l’impression d’avoir un amorti ressort. C’est une sensation peu commune qui est clairement différentes des autres modèles que j’ai pu tester.
Le chaussant est très léger et respirant. J’ai juste tendance à coincer mon petit doigt dans l’élément qui maintient la languette au centre de la chaussure.
Le design est sympa : gris et feu. Il est clair qu’elles ne passent pas inaperçues, un certain nombre de coureurs se sont retournés sur ce modèle un peu lunaire.
Le point très positif est le dynamisme, la chaussure répond vraiment bien aux accélérations et lors d’une séance de fractionné, j’ai pu apprécier le petit ressort donné par la semelle.
Le point négatif c’est le prix : 200 Euros c’est quand même loin d’être donné et j’ai envie de lancer un coup de gueule contre la surenchère des prix des chaussures. Asics a lancé le bal avec la Kinsei à 200 Euros et Mizuno emboite le pas avec la Prophecy. On sait que les coureurs préfèrent prendre une bonne paire de chaussures et limiter les frais sur le textile. Si l’on continue à ce rythme, dans 10 ans on va avoir des chaussures à 400 Euros la paire.
Mais encore une fois, l’Europe est la vache à lait des marques mondiales car la Prophecy est vendue 199$ aux USA soit environ 140 Euros…