Aujourd’hui Paula s’est promenée parmi les londoniens avec un certain plaisir, son sourire légendaire est resté intacte tout au long des 42 kilomètres. Elle a savouré son dernier petit tour dans un Londres acquis à sa cause. Sans aucun doute c’était elle la star de la journée et mine de rien elle finit son petit footing en 2h36m55s (je connais beaucoup de monde qui signeraient pour un tel chrono à 41 ans).
Du côté des hommes, le dernier recordman était aussi de la partie . Dennis Kimetto, vainqueur à Berlin en septembre dernier, voulait accrocher le marathon de Londres à son palmarès mais il n’était pas le seul. Wilson Kipsang, l’ancien recordman du monde était aussi là pour montrer son expérience sur la distance avec un palmarès sans fin : Londres, Berlin, New-York, Franckfurt…. Les lièvres ont fait leurs travails. Kipsang a lancé de nombreuses attaques, un par un, les opposants ont craqué mais un seul s’accrochait : Eliud Kipchoge (le dauphin de Kipsang à Berlin en 2013). Au virage devant Big Ben, on sent que Kipchoge a la course en main. Il va continuer à son rythme et Kipsang ne pourra pas revenir.
Chez les femmes, 4 athlètes étaient en mesure de faire un bon temps mais Mary Keitany, Edna Kiplagat, Florence Kiplagat, Aselefech Mergia ont joué une course tactique et c’est finalement l’outsider Tigist Tufa qui remportera la course en 2h23m22s.
L’organisation de Londres est vraiment intéressante :