Nous vous ne rêvez pas. J’ai bien écrit candidatE, avec un E final majuscule ! Aurélie, a.k.a. Veuve Tarquine, vient de rejoindre les 6 mousquetaires, qui, comme chacun le sait sont évidemment 7. Bienvenue ! Welcome ! Willkomen ! Et désolé pour Robert, face à cet événement d’importance majeure, j’ai dû décaler son article à demain matin ! J’espère qu’il me le pardonnera.
Mais qui est donc notre candidatE à nous tous seuls : une jeune – on a le même âge tous les 2, donc le premier qui fait une remarque a affaire à moi – maman de 3 enfants, avocate à ses heures professionnelles … mais, autant la laisser se présenter elle-même :
« J’empile 43 balais sans trop y penser, sans doute trop occupé
Cavaler dans Paris surtout, à la fraîche ou la brune, le long des rues, le long des marches du Sacré-Coeur, le long de la Seine. Assez vite je me suis inscrite à des courses. Souvent en solitaire. Souvent aussi en portant les couleurs de France Choroidérémie, une association qui me tient particulièrement à coeur.
Je m’en défends mais à chaque fois j’essaye de gagner quelques minutes puis maintenant difficilement quelques secondes… Mon meilleur temps sur 10 bornes est de 48’20 en mai dernier (chrono que j’ai pourtant alourdi de 3 minutes depuis ma préparation marathon) et celui sur semi est de 1h52′ (à Dunkerque en octobre dernier). Je n’ai couru qu’un seul marathon, celui d’Albert au mois de septembre que j’ai fini en 4 heures 09. J’en garde un souvenir inoubliable tant pour son relief (apprendre à détester les descentes plus que les montées cela ne s’invente pas !) que surtout pour la joie indicible que j’ai ressentie à boucler cette belle aventure.
Bref, une expérience que je brîlais de répéter sur le pavé parisien. Alors je n’ai pas hésité longtemps, au premier jour des inscriptions du marathon de Paris j’ai pianoté mon nom sur mon clavier…
Des signes particuliers ? Oui deux. Je cavale toujours en musique. En musique baroque je devrais préciser. Avec une immense inclination pour l’Orchestre Baroque de Venise et l’archet pétillant de Giuliano Carmignola. Et puis entre deux mouvements de Monsieur Vivaldi je glisse un air enfantin, une comptine, parfois l’enregistrement d’un rire : des chansons, des bruits qui appartiennent à mes enfants et qu’ainsi je retrouve en courant.
Enfin, seconde manie héritée de mes compétitions à l’Assu où je savais ce que signifiait s’amuser en détalant à toutes jambes, je finis toujours mes courses au sprint. J’ai beau me dire que galoper ainsi constitue désormais une coquetterie un peu fanfaronne, je m’y abandonne à chaque fin de course (même épouvantablement poussive après 42.195 m…) »