Hier soir j’écoutais un pasteur canadien sur dailymotion. Il faisait un parallèle entre l’Eglise et l’alpinisme expliquant qu’un alpiniste, pour s’en sortir doit compter sur ses compagnons de cordée et marcher léger.
Nous les coureurs, on pourrait nous croire solitaires, égocentriques et tournés sur nous même uniquement. Aujourd’hui la question du jour posée sur la page Facebook de Wanarun, nous prouve le contraire. A la question « »Au fait, pour qu’on apprenne à se connaitre un peu plus vous faites quoi tous dans la vie ? » on se rend compte que la plupart d’entre nous exercice un métier de service, un métier au service de son prochain.
Là on peut en faire deux interprétations :
– la course à pied, bien que sport solitaire, nous tourne vers les autres, à force d’introspection ??
– est-ce qu’à force d’être tourné vers les autres la course aide à se tourner vers soi ? (remarque de Jean-Michel)
Aussi il est évident que paradoxalement, plus on progresse, plus on court, plus on a besoin de soutien : kine, ostéo, podo, diététique, conseils, etc
En route vers la joie
Ce pasteur américain racontait avec humour que pour grimper l’Everest, il avait du se décharger de ses boîtes de raviolis trop lourdes… Je crois que c’est pareil pour nous, les soucis, les événements tragiques de notre vie peuvent nous miner, nous assommer, nous empêcher de mettre un pas l’un devant l’autre et pour moi, quand je cours, chaque foulée me permet de me décharger de mes pensées toxiques, courir, malgré la souffrance morale de la ligne d’arrivée qui n’arrive parfois pas, malgré la souffrance physique, me permet de cheminer vers une grande joie intérieure.
Courir me rappelle aussi que si chaque foulée, malgré une répétition quasi-mécanique, est unique, la vie est trop précieuse :-))
Connaissance de soi, communion avec la nature, le coureur est il un rêveur solitaire ?
QU’EN PENSEZ-VOUS ? Pour moi, il y a clairement une démarche spirituelle dans la course à pied. Et chez vous.