La SaintéLyon est définitivement une course à part. Troisième participation (2011, 2012) et toujours autant de plaisir à prendre part à la fête.
Pourtant, quand on y réfléchit bien, pas mal de choses nous pousseraient à rester au chaud à la maison :
rejoindre Lyon : moi qui habite Nancy c’est 4 heures de train qu’il convient de prendre de bonne heure pour bénéficier d’un tarif abordable…
une bonne partie de la journée passée dans une chambre d’hôtel à essayer de trouver le sommeil pour recharger un peu les batteries
une heure de bus pour rejoindre Saint-Etienne au départ de la hall Tony Garnier que l’on retrouvera le lendemain matin en moins bonne forme…
45 minutes d’attente pour le graal : LA barquette de pâtes et les deux bananes
patienter longuement avant de rejoindre la ligne de départ
patienter encore longuement avant de rejoindre la ligne de départ
patienter une heure sur cette ligne de départ ; cette année j’avais décidé de partir avec la première vague à 23h40.
Et puis courir, la nuit, sur un terrain parfois glissant et pas très stable, avec des températures négatives (mais rien de comparable avec mes deux précédentes participations).
Pourtant la Saintélyon est définitivement à part :
une organisation parfaite : retrait des dossards, village expo de qualité, la consigne pour les sacs, la bâche avec ton nom écrit dessus (voir la vidéo sur page Facebook de Wanarun)
des bénévoles au top
de nombreux spectateurs sur le bord des chemins pour encourager les coureurs
des ravitaillements accessibles et bien fournis
un parcours exigeant : sympa la montée vers le Mont Rampeau !
les derniers kilomètres bien plus “agréables” (quelques grimpettes de plus tout de même !) que les derniers kilomètres qui nous menaient au palais des sports de Gerland
une super ambiance à l’arrivée et le petit mot du speaker pour chaque participants.
9h02 en 2011 (68km), 9h05 en 2012 (70km), je termine cette 63ème édition en 8h58 (72km).
A retrouver sur la page Facebook de Wanarun (vidéos) :