Replaçons le débat dans son contexte : nous sommes près de 10 millions en France à pratiquer la course à pied et les journalistes gardent en mémoire l’image des camions de la mairie de Paris qui nettoient la ligne de départ du marathon de Paris… c’est un peu réducteur.
Si on devait calculer l’empreinte carbone de tous les sportifs, je crois que le coureur serait sans doute le plus clean de tous les sportifs. Alors effectivement, il a jeté 4 gobelets et 2 peaux de bananes par terre lors de son dernier marathon mais ça lui arrive que quelque fois par an. Et en plus cette vision d’horreur est généré par des dizaines de milliers de coureurs, imaginez une course de Formule 1 avec 40 000 voitures au départ et une consommation qui frôle un litre par kilomètre parcouru sans compter l’usure des pneus…
Quand je vais m’entrainer, je ne prends jamais la voiture car je cours en bas de chez moi. Je n’ai pas besoin d’aller dans une salle de sport à plus de 10 kilomètres.
Alors oui nous faisons des déchets lors des courses mais c’est de plus en plus encadré et en tant que coureur et amoureux de la nature, le tir est en train d’être corriger et la marge de progression est grande car sur certaines courses les déchets sont très limités.
Je veux bien être accusé de pollueur et j’assume le peu que je fais en faisant attention mais faites attention à ne pas tirer des conclusions un peu trop hâtive !