SAUCONY : Résultats du Concours KINVARA / Test Compression

Deux articles pour le prix d’un !

Le premier sera court, puisqu’il s’agit de vous révéler qui a gagné la paire de Saucony Kinvara mise en jeu la semaine dernière.

Je suis vraiment désolé de n’avoir eu qu’une paire à offrir car je vais faire un/une heureux/se et de nombreux mécontent(e)s surtout que vous aviez tous ou presque donné les bonnes réponses, sachant que j’ai été 200% tolérant sur la question 2) concernant le matelassage car c’est vrai, comme certains l’ont fait remarquer à juste titre, que plusieurs technologies sont évoquées sur le site de Saucony et pas seulement ProGrid.

Je précise que j’ai été insensible aux (rayez les mentions inutiles) : flatteries / rappels de souvenirs d’enfance communs – bizarre, je ne me rappelais plus de toi … / tentatives de corruption 🙂 C’est bien un tirage au sort aléatoire qui a désigné l’heureux(se) élu(e). Un tirage à l’ancienne qui plus est : des petits bouts de papier avec vos noms, une casquette publicitaire d’une marque non pas d’apéritif anisé mais de compléments alimentaires et une main on ne peut plus innocente (i.e. la mienne) et sans témoin (tout le monde dormait chez moi à minuit).

Roulement de tambour … And the Winner is : … MOI ! Ben oui, quoi, les miennes commencent à s’user … Non, je déconne 🙂 Ma main innocente a désigné : Pascal ROUSSEAU Félicitations !

Bientôt un joli paquet dans la boîte aux lettres 🙂

Place maintenant au second article … toujours sur SAUCONY évidemment, faut rester cohérent …

SAUCONY AMP PRO2 compression et KINVARA

SAUCONY ne fait pas que des chaussures bla bla bla … Mauvais début. Je vous l’ai déjà dit tout cela. Vous ne vous en souvenez plus ? Alors, un petit coup de clic (ICI ou LA, comme vous voulez) pour vous rafraîchir la mémoire. Ca y est ? Ca vous revient maintenant ? Et oui, SAUCONY fait aussi dans la compression. Mais pas n’importe laquelle. Attention ne mélangeons pas torchons et serviettes, nous parlons ici de la-compression-qui-apporte-plus-d’oxygène-aux-muscles (dixit l’argumentaire marketing de la gamme AMPPRO). Y a un truc ? Oui et je vous en ai déjà parlé : le CELLIANT (TM), un composé minéral qui interagirait avec l’organisme. Alors, est-ce que ça marche cette affaire ?

Et la bonne réponse est … N’allons pas trop vite en besogne et passons quelques lignes à planter le décor. Qui ? Moi – ben oui quoi, c’est moi le testeur. Quoi ? Un cuissard, un maillot manches longues et des manchons pour les bras. Quand ? Depuis que j’ai le matériel en question. Où ? Sur mes parcours habituels d’entraînement et au Semi-Marathon des Lions de Rueil Malmaison. Comment ? Dans le cadre de mon plan Marathon de Paris spécial JP.Monciaux, donc sur tous types de séances : du long, du cours, du rapide, du lent, du dur, du facile, du …

Premier constat : je n’aime décidément pas les T-shirts de compression manches longues. Je l’avais déjà constaté lors de précédents tests (BSC, Skins) et ça se confirme. En effet, au bout de quelques kilomètres, je commence à avoir mal aux épaules et je passe mon temps à les tirer vers l’arrière pour combattre cette impression que me donne le T-shirt de vouloir les voûter. Vive le débardeur de compression ! De fait, le haut de compression idéal serait, pour moi entendons-nous bien, un débardeur de compression et des manchons. Cette tenue aurait le mérite de couvrir quasiment les mêmes zones que le T-shirt manches longues tout en laissant les épaules libres.

Une transition qui serait presque parfaite pour parler des manchons de compression, si je les avais utilisés sur de longues distances, en tous les cas supérieures aux 2 heures maxi de mes sorties. Il faut quand même un temps de course assez long pour que les bras commencent réellement à fatiguer et qu’on puisse juger de l’effet bénéfique des manchons. A ce stade, je peux juste vous dire qu’ils sont très confortables, maintiennent bien les muscles dans l’axe de la course, limitent leurs mouvements parasites et ne serrent pas trop.

J’en profite pour rebondir sur le confort. Contrairement à la concurrence, SAUCONY n’a pas cherché la surenchère en matière de finesse du textile – on ne ressemble donc pas à un préservatif géant comme j’ai pu le lire ici ou là. La fibre est relativement épaisse, doublée et agréable au contact de la peau. Cela serre un peu, normal pour de la compression, mais sans excès. Et en plus, il me semble que je l’ai déjà écrit mais c’est un tel plus dans le domaine : il y a une poche à fermeture éclair sur le short. On peut y mettre ses clés de voiture et même son portable – je n’ai pas dit « i-phone ». Tant qu’on est dans les considérations générales, un point crucial : la résistance à la lessive. A 30°C, sans adoucissant, placée dans un filet, la tenue ne subit aucun dégât et conserve ses qualités.

Et maintenant le moment que vous attendiez tous avec impatience : « et la bonne réponse est … ». Si je vous dis Oui sans réserve, vous allez me demander comment j’ai pu mesurer la quantité d’oxygène fournie à mes muscles en temps réel et on va se lancer dans un débat à n’en plus finir, je le sens gros comme une maison 🙂

Néanmoins, je vais quand même dire « oui ». Oui déjà, pour l’effet habituel et reconnu de la compression, à savoir une meilleure récupération. Mais Oui aussi pour un effet certain d’atténuation de la fatigue en course lié peut-être à cet apport d’oxygène supplémentaire. Sur mon Semi de Rueil, certes couru 15 minutes au-delà de mes temps habituels mais n’oubliez pas que je reviens de quatre mois d’arrêt, j’ai fini avec des cuisses toutes fraîches et dispos, sans aucune sensation de fatigue et avec l’impression, je dis bien l’impression, d’avoir des muscles en acier qui en avaient encore beaucoup à donner. Impression que je ne ressens pas avec d’autres tenues de compression.

Par contre et comme d’habitude avec la compression, aucun intérêt particulier sur les séances de fractionné court. A réserver aux sorties longues ou en endurance maxi aérobie. Attention aussi à ne pas conserver le short trop longtemps au-delà de la séance pour vaquer à vos occupations ménagères ou … de glande sur canapé, car des points de contracture finissent pas apparaître au bout d’une heure environ à l’arrière de la jambe.

Alors, que conclure ? Ces tenues SAUCONY au CELLIANT (TM) sont-elles de nature à susciter un débat similaire à celui qui a agité le petit monde de la natation avec les célèbres combinaisons Kivonvite ? Je ne me prononcerai pas car je ne dispose pas sur ma propre personne de mesures de paramètres physiques permettant d’affirmer ou d’infirmer ce fameux apport d’oxygène. Par contre, le ressenti que j’en ai eu est lui très favorable et j’ai bien envie de poursuivre l’expérience …