Il y a eu le froid avec par exemple les -14°C enregistrés à la Saintélyon, mais plus près de chez nous, il y a la neige du Trail du Pastel à Balma qui en a surpris plus d’un et puis donc la boue un petit partout… La boue des Citadelles certes, mais plein d’autre boue aussi !
Ainsi il semble difficile de faire copain-copain avec la boue. D’abord parce qu’elle n’est pas vraiment appétissante la boue. Je me vois mal rester toute une journée avec de la boue plein mes chaussures par exemple. Et pourtant…
Et ensuite parce qu’elle se transforme toujours. La boue n’est jamais la même. Elle semble vivre, bouger, se transformer. Vous la quittez à telle heure, glissante, collante et vous la retrouvez un peu plus tard, spongieuse, presque gluante.
La boue peut aussi vous modifier totalement un paysage. Ici petit sentier où il faut faire attention aux appuis et là véritable torrent dans lequel il n’y a pas d’autre choix que de patauger.
La boue n’est pas mon amie et ne le sera jamais. Car elle est traitresse et je n’aime pas ça ! Elle cache toujours quelque chose. Soit un caillou, soit une branche ou même des vieilles feuilles mortes. Comment savoir ? On dirait qu’elle le fait exprès, qu’elle vous nargue…
C’est un peu comme si elle avait décidé d’entamer avec vous une véritable guerre des nerfs. Son véritable but, car je la connais bien à force évidemment, c’est de vous faire tomber. Et tant qu’elle ne vous aura pas englouti dans ses méandres, elle ne vous lâchera pas.
Bien sûr, vous apprendrez au fil des kilomètres et surtout au fil des épreuves, à la connaitre, à la reconnaître aussi car entre une boue de glaise et une boue d’argile, ce n’est pas du tout la même chose, mais c’est au moment où vous vous y attendrez le moins qu’elle saura vous rappeler à votre bon souvenir. Elle n’hésitera jamais à vous enlever une chaussure !
Et oui elle est terrible et sans pitié, vous laissant le pied presque à nu prendre froid et ne plus savoir où se poser… en équilibre dans la position du flamand marron (nota : le fameux flamand rose devenu sale !!)
Qui n’a jamais essayé de rechausser sa basket avec le pied plein de boue, en équilibre sur l’autre pied car il n’y a pas d’endroit où s’assoir ?
Est-ce cela le monde du trail ? de la course à pied ? Alors je le dis donc ouvertement ici: « Stop à la boue ! Marre de la boue ! »
La boue ne passera… pas et vive le soleil et les beaux jours qui arrivent !!