Pour mesurer son aspect ludique, je l’ai utilisé avec mes élèves au club de judo et aucun doute cela fonctionne extrêmement bien d’un point de vue pédagogique et d’un point de vue physique. La démonstration les fait souvent rire, ils pensent que c’est facile et lors des premiers essais, ils se plantent complétement mais ils sont acharnés et ils ont envie de réussir (alors que si je leur avais proposé de jouer à la marelle, pas sûr qu’ils auraient apprécié…). Il a été assez simple de mesurer la progression, j’ai introduit cet outil en faisant quelques passages pendant l’échauffement. Au départ avec des exercices simples (doubler les pas dans chaque case) puis plus compliqué (2 cases en avant une en arrière), en quelques utilisations, j’ai vite vu qu’ils commençaient à se sentir plus à l’aise.
Alors que les exercices les plus classiques vont permettre de travailler le dynamisme de votre foulée et peut être au final réduire votre temps de contact au sol, il y a également des exercices qui sont plus orientés sur la PPG et qui vont permettre de travailler la proprioception.
Il n’y a pas un sport qui ne propose pas des exercices spécifiques : basket, tennis, ping-pong, foot, judo, karaté, handball et bien sûr athlétisme.
L’une des vidéos les plus complètes qui montrent l’aspect ludique et très complet de l’échelle de rythme :
L’échelle de rythme est un outil très utilisé mais certains entraineurs décrient une utilisation trop systématique. Si vous voulez approfondir l’utilisation, je vous conseille de lire l’intervention de Norbert Krantz (Responsable de l’Unité d’Aide à la Performance de Haut niveau à l’INSEP) : l’échelle de rythme : intérêts et limites de l’outil pédagogiques