Drogué !

Si ça c’est pas un titre choc ! Un zeste de provoc pour susciter votre curiosité et accessoirement doper l’audience du site et un brin de curiosité – mais de quoi va-t-il parler ? Dopage ? … Oui, au fait, de quoi va-t-on parler ? Et bien, d’addiction comportementale. Enfin, un peu de sérieux et de scientifique sur Wanarun.net ! Un grave sujet de société. Mais, rassurez-vous, comme on m’a expliqué que wanarun n’était pas un think tank, je ne le referai plus.

« J’en tremble encore » … Figurez-vous qu’en me rendant tranquillement à une réunion, j’ai eu le regard attiré par une exposition – au demeurant franchement excellente – réalisée par le service médical de ma société, relative aux drogues et addictions. Mon regard a été d’autant plus attiré que parmi les photos de consommateurs de café, de workaholics, de joueurs de poker, d’accros du shopping … se trouvait la photo d’un runner comme vous et moi. Un gars au physique pourtant sain, vu de loin, bien bâti et tout le toutim. Damned, me suis-je étonné, serais-je un drogué ? Vais-je dorénavant être montré du doigt et ostracisé comme un vulgaire fumeur ? Effrayé par cette découverte, je me suis précipité sur le panneau correspondant.

Et bien, il semble quand même qu’effectivement le sport puisse être une forme d’addiction. Une recherche trop forte de sensations de plaisir et de désinhibition qui se transforme petit à petit en un besoin impératif et vital avec des syndromes de manque. Je vous passe les secrétions de dopamine, d’adrénaline, d’endorphines … Bref, pas de drogue, hormis ces substances secrétées, mais ce qui s’apparente de très près à une addiction … Eh bin ! On n’est pas dans la m…. ! Ne faudrait-il pas que le gouvernement impose la mention « le running nuit gravement à votre santé » sur nos boîtes de chaussures ?

Heureusement, le message d’alerte ci-dessus ne s’adresse qu’aux runners « pathologiques » et les bienfaits de l’activité physique telle que nous la pratiquons tous ici à dose modérée sont bien supérieurs aux effets négatifs liés à une suractivité et nous tous ici ne risq……. Bon, j’arrête là, il faut que j’aille courir, il faut que j’aille courir, il faut que j’aille courir.