Le scandale a enfin éclaté : la fédération russe en relation avec certains membres de la fédération internationale auraient organisé la pratique du dopage de certains athlètes en faisant disparaitre des échantillons.
Tout cela en échange de pot de vins afin de masquer les informations des athlètes concernés. Les athlètes (des médaillés olympiques de 2012) ont payé des sommes importantes pour ne pas que le scandale soit révélé.
L’agence mondiale antidopage a expliqué que l’ampleur du phénomène: la fédération russe imposait le dopage aux athlètes sinon ils ne pouvaient pas être suivis par les entraineurs de l’élite. C’est ainsi que de nombreux athlètes propres seraient sortis du système sans sélection et sans entraineur de haut-niveau.
Finalement pas de surprises, tout le monde s’en doutait un peu, le voile est levé sur les formidables résultats de la Russie aux jeux olympiques de 2012 à Londres mais aussi au championnat du monde en 2013 à Moscou.
Actuellement seule la Russie est visée par ce rapport accablant, l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, va être poursuivi pour corruption passive et blanchiment aggravé.
Il est fort peu probable que cela soit la seule nation concernée, des nombreux acteurs parlent également de la fédération du Kenya, qui est l’une des nations les plus titrées en athlétisme (en particulier sur les épreuves de fond…)
Alors des médailles, des records vont peut être être remis en cause… et cela risque d’avoir de lourdes conséquences sur les jeux olympiques de Rio en 2016. Peut être une lueur d’espoir pour les sportifs français qui semblaient être au courant de ces pratiques et qui subissaient l’injustice sportive de ce dopage organisé.