Si vous avez suivi le parcours de Yohann Diniz (le recordman du monde français du 50 kilomètres marche), vous y avez cru sans doute, vous vous êtes interrogé sûrement, mais surtout vous avez souffert avec lui. Qui n’a jamais pris un coup de chaud en allant courir un jour sous un soleil un peu trop fort.
Alors peut être que les organisateurs devraient s’interroger sur les horaires de certaines épreuves surtout en plein été, les finales de natation sont décalées pour les besoins de diffusion des chaines américaines alors les épreuves d’endurance pourrait être le soir tard ou le matin très tôt peu importe l’horaire, la diffusion étant mondiale, il y aura toujours des téléspectateurs.
Il est tout à fait envisageable de faire un marathon de nuit ou même un 50 kilomètres à 4h du matin entre les décalages horaires et les athlètes qui viennent du monde entier.
Il serait peut être temps de prendre en compte le facteur température pour ces grosses épreuves d’endurance, ce n’est pas uniquement en installant quelques brumisateurs sur le long du parcours que l’on va diminuer le nombre de défaillances. Il faut faire en sorte que les marcheurs ou les coureurs soient dans les meilleurs conditions pour réaliser leur performance. Car comme on l’a vu avec Yohann Diniz, ils ne s’arrêtent pas et ils vont jusqu’au bout même si leur santé en dépend.
Je pense qu’il est temps de faire quelque chose avant que des événements plus tragiques ne viennent aider les organisateurs à prendre des décisions dans ce sens.