Si vous voulez perdre de la masse graisseuse, vous affûter, pour employer un terme qui fleure bon son jargon alors oui la course à jeun est faite pour vous. Mais attention, c’est une pratique à consommer avec relative modération et sans improvisation.
Modération car, comme de toutes bonnes choses, il ne faut abuser. Deux séances par semaine et d’une durée comprise entre 30 minutes et 1 heure. J’ai d’ailleurs ouï dire que 45 minutes était déjà raisonnable. De préférence sur un parcours peu complexe et lors de séances de type continu (endurance plutôt que fractionné). Bien évidemment, si vous débutez cette pratique, il est recommandé de commencer très light (20-30 minutes) puis de monter progressivement en durée au fur et à mesure que votre corps s’habitue.
Sans improvisation en se décidant sur un coup de tête au réveil, car le repas de la veille au soir est fondamental et se doit d’être riche en sucres lents pour que l’organisme tire toute la quintessence de l’exercice. Ces séances doivent donc être planifiées et votre alimentation adaptée en conséquence. A noter que la séance doit débuter rapidement après être sorti du lit. Si vous avez l’habitude de courir tard dans la matinée, vous avez deux solutions : grass’mat ou changer cette habitude.
Et surtout qui dit à jeun, ne dit pas assoiffé ! Bien au contraire ! Il faut boire – de l’eau – avant de s’élancer mais également pendant l’effort – une boisson de type énergétique. Enfin, le dit jeûne ne doit pas se poursuivre au-delà de l’effort et il est obligatoire de prendre le petit-déj en rentrant.
Pour ceux qui considèrent que vacances ne riment pas avec arrêt de l’entraînement, l’été et ses fortes chaleurs est un moment privilégié pour la course à jeun tôt le matin mais dans le respect des doses indiquées.