Inutile de lire entre les lignes, je ne m’intéresse pas aux dernières techniques de dopage. L’idée est de prendre le problème à l’envers et de comprendre les éléments qui peuvent donner lieu à un contrôle positif. La méthode la plus simple est d’ingérer une substance qui est interdite par l’agence mondiale anti-dopage car il a été prouvé que cette substance induisait une amélioration des performances, sous-entendu, si vous aviez fait le même effort sans prendre ce médicament, vous auriez fait moins bien. Il faut être réaliste aussi, vous aurez beau prendre de l’EPO, des stéroïdes et un cocktail de produits interdits même avec la meilleure volonté du monde, vous ne gagnerez pas le tour de France. Mais si vous êtes un athlète de haut-niveau et qu’il vous manque le petit plus pour être le meilleur, c’est évident qu’il est plus facile de se doper que de s’entrainer encore plus…
A partir du moment où vous avalez une substance interdite consciemment ou inconsciemment, vous êtes considérés comme dopé sauf si votre médecin vous donne une autorisation à usage thérapeutique. En résumé, votre médecin n’a pas trouvé d’alternative lui permettant de vous soigner sans utiliser un médicament contenant une substance considérée comme dopante.
La vie des sportifs de haut-niveau est rythmée par les contraintes liées aux problèmes de dopage. Ils doivent signaler en permanence leurs positions pour pouvoir être controlés. Sinon chaque manquement ou impossibilité d’être controlé par l’AFLD (Agence Française de lutte contre le dopage) donnera lieu à un no-show. Au bout de 3 no-shows, vous avez une suspension. C’est le cas actuellement du champion de boxe Tony Yoka. Les sportifs sont aussi obsédés par ce qu’ils mangent à partir du moment où cela a été transformé. Les vitamines, les compléments alimentaires sont observés dans le moindre détail et si vous vous retrouvez au milieu de l’hiver avec un petit rhume, cela peut devenir compliqué. Chaque médicament ou même une simple pommade doit faire l’objet d’une attention particulière. Sur le dernier tour de France, Peter Sagan a refusé d’utiliser un « simple » collyre fourni par les médecins du tour sous prétexte qu’il ne savait pas si il était conforme.
Avant de prendre un médicament ou tout simplement si vous voulez informer, je vous invite à consulter la base de données de l’AFLD et chercher les médicaments que vous avez déjà utilisé, vous risqueriez d’avoir des surprises…