Depuis que je pratique le trail, des cailloux, j’ai l’habitude d’en rencontrer : de toutes les tailles, de toutes les formes, des glissants, des tranchants… En descente il faut composer avec et bien appréhender le terrain pour éviter la blessure ou la chute. Rencontrés en montée les cailloux sont souvent des alliés qui nous aident à trouver de bons appuis pour progresser.
Samedi dernier, c’est un autre type de cailloux que j’ai du affronter…
Après quelques jours d’arrêt pour récupérer du trail de la vallée des Lacs, couru une semaine auparavant dans les Vosges (68km et 3000m D+), la reprise devait se faire en douceur, sans forcer. Une sortie de 14km était au programme que je terminerais toutefois avec difficulté.
A peine sorti de la douche je sus que ces cailloux seraient impossibles à éviter et qu’ils ne seraient pas vraiment mes alliés…
Violente douleur sur le côté droit. Une douleur de plus en plus intense. Celle qui vous ferait presque vous évanouir. Cette douleur je la connais bien : j’étais en train de faire ma troisième crise de coliques néphrétiques (une tous les 15 ans environ !). Direction les urgences pour calmer l’insupportable douleur.
Verdict après quelques heures : deux cailloux dans le rein droit et un dans la vessie. Dès le lendemain matin passage par le bloc opératoire pour la pause d’une sonde “double j” entre le rein et la vessie ; sonde qui doit permettre l’évacuation de ces foutus cailloux. Cette sonde je dois la garder 10 jours. Inutile de vous dire que la présence de ce corps étranger empêche la pratique du sport ! A quelques jours du trail du Verbier j’ai du me contraindre de déclarer forfait.
Se pose la question de la présence et de la formation de ces cailloux. Si bien souvent on les attribue à l’alimentation (trop de calcium…), la question d’une bonne hydratation entre également en ligne de compte. Si je bois régulièrement au quotidien je dois dire que je rencontre des difficultés lors des trails de longue distance. Je pars généralement avec deux bidons de 500ml (un rempli d’eau et l’autre rempli d’un mélange eau/sirop). Ces bidons sont ensuite remplis exclusivement d’eau lors des ravitaillements. Pas de soucis pour boire pendant les deux tiers du parcours mais sur la fin du parcours j’ai de plus en plus de difficulté à m’hydrater correctement.
Sur le trail de la vallée des Lacs la journée a été très chaude. Certes mes satanés cailloux ne se sont pas formés en 9 heures de course mais ce problème d’hydratation me pose de sérieux problèmes qu’il va me falloir résoudre à l’approche de la CCC fin août.
Je suis donc preneur de témoignages et conseils.
Avez-vous avez également des soucis de calculs rénaux ? Et comment les gérer vous avec la pratique de la course à pied ?
Comment appréhendez-vous l’hydratation sur des longues distance ?
Qu’utilisez-vous pour vous hydrater ?