Vous savez par expérience que je ne suis pas un pro-minimalisme même si j’ai déjà couru avec des modèles très léger (type Lunar Racer par exemple) et je suis peut être de la vieille école qui pense qu’on sort ce type de modèle le jour la course pour faire une performance avec quelques centaines de grammes.
En évoquant ce test avec un représentant de la marque Brooks, il m’a naturellement dirigé vers le modèle Pure Flow. C’est le modèle qui comprend un minimum d’amorti. Alors je me suis laissé aller et j’ai essayé de revoir un peu ma foulée plus courte et plus cadencé.
En effet, entre mes premières foulées début décembre et les dernières toutes récentes j’ai augmenté ma cadence de foulées de près de 10% mais la vitesse moyenne n’a que très peu augmenté (à peine 2%). Bien sûr, je n’en déduis aucune magie puisqu’il y a des dizaines d’autres facteurs, aussi bien positif que négatif : décembre et janvier ne sont pas les mois les plus performants pour moi (petit rhume, fatigue de l’hiver, manque de soleil,…).
La chose que j’ai apprécié c’est la souplesse générale du modèle et ce dès les premières foulées. On est loin des modèles où il fallait souffrir quelques dizaines de kilomètres pour pouvoir profiter du meilleur. Sur l’avant du pied, la coupure qui a été réalisé, semble être très bénéfique pour la souplesse.
La légéreté ne fait aucun doute à 247 g (selon la documentation), j’ai pesé la taille 44 à 268g. Mais on est clairement en dessous de la moyenne des modèles actuels. Après 2 mois d’utilisations, j’ai vraiment apprécié ce modèle. 10 ans après avoir chaussé pour la première fois un modèle Brooks (rapporté d’un voyage en Angleterre), je n’avais pas eu l’occasion de rechausser un modèle de la marque et j’ai vraiment mesuré le travail fait depuis.
Finalement la vague du minimalisme a laissé éclore de belle initiative de la part des grands equipementiers : Asics avec la gamme 33 et le PureProject de Brooks.
En conclusion, je trouve le positionnement de ce modèle assez pertinent et il permettra d’attirer les coureurs habitués à un certain amorti d’avoir une transition en douceur vers une foulée peut être plus naturelle. Alors effectivement ma transition n’a pa sété d’une fluidité exemplaire. En effet, le talon de la semelle a été bien usé. Le fait que la semelle soit adaptée à une attaque sur l’avant et que je sois en phase de transition, Le talon a donc pris plus de choc qu’il aurait du en prendre. Au final, il faut bien avoir conscience que si vous voulez vous essayer à un modèle plus léger et modifier votre foulée vous risquez d’user certaines parties de manière plus importante.
J’ai réalisé une petite vidéo pour que vous voyez ce modèle sur tous les angles :