Il faut sans aucun doute commencer par parler de l’ambiance : avant, pendant et après de cette ville. C’est complètement fou, le coeur de la Big Apple vit pour le marathon, tout est prêt pour accueillir les coureurs du monde entier.
Si à Paris, la plupart des parisiens ragent le dimanche matin de ne pas pouvoir aller bruncher de l’autre coté de la capitale le matin du marathon, si dès le passage du dernier coureur, la ville réouvre au plus vite les rues bloquées, c’est tout le contraire à New-York. Il n’y a quasiment pas de limite de temps, il n’est pas rare de voir des coureurs arriver après 6 heures de course voire plus et alors que la nuit est déjà tombée. (la limite de temps est tout de même fixé à 8m33s par kilomètre soit 6h mais les coureurs peuvent poursuivre sur les trottoirs à la demande de l’organisation).
En passant la ligne d’arrivée dans Central Park, meme en pleine nuit, il trouve des centaines de spectateurs pour les encourager, les derniers sont accompagnés par Peter Ciaccia, président de NYRR et organisateur de l’événement.
C’est plus d’un millions de New-yorkais qui se massent sur les bords du parcours pour encourager les coureurs. On retrouve les fameuses pancartes pour encourager les coureurs : souvent avec un peu d’humour et parfois avec un message politique. En dehors des ponts, il n’y a pas un mètre du bord du parcours qui ne soit pas occupé par des supporteurs motivés.
Tout au long du parcours, on se sent porté par la foule. Entre l’effort et cet engouement, on en est presque étourdi et on ne sait pas où donner de la tête. C’est tout bonnement enivrant.
Après la ligne d’arrivée et le ravitaillement, c’est une haie d’honneur qui vous attends à la sortie de Central Park, des « Congratulations » qui se font entendre de partout. Même comme vous quittez la zone d’arrivée c’est loin d’être fini. Il suffit d’avoir sa médaille au cou et vous serez acclamé dans toute la ville, félicité par tous… c’est tout bonnement incroyable.
Un sentiment différent de ce que j’ai pu ressentir à Paris, où les gens vous dévisagent dans le métro sans doute en se demandant pourquoi vous avez couru autant de kilomètres ?
Cette ambiance, c’est sans doute ça qui fait de ce marathon, un marathon à part…