Une charte éthique basée sur des règles simples et puissantes Si besoin était, il a été décidé de formaliser les valeurs communes à tous les acteurs d’une même discipline. En aucun cas un appel à l’uniformité, cette charte laisse tout de même à chacun la liberté d’exprimer son attachement à l’esprit du trail en accord avec sa culture et ses sensibilités, et propose : – Se dépasser et explorer ses capacités physiques et mentales au contact d’une nature belle et parfois rude. – Le plaisir de courir, sans forcément se focaliser sur la recherche de la performance, même si cela n’empêche pas d’être fier de son classement final. – Partager sa passion et ses émotions avec les coureurs et les bénévoles. – Eprouver la fierté d’être finisher. – S’aider mutuellement à terminer et partager l’émotion de franchir la ligne d’arrivée ensemble au terme d’un effort de plusieurs heures. – Vivre un grand moment de convivialité avec l’ensemble des acteurs d’une épreuve. – Se sentir solidaire… – Entendre de grands champions témoigner de leur respect pour la performance de coureurs anonymes… » Cette charte identifie cinq valeurs fondamentales que sont l’authenticité, l’humilité, le fair-play l’équité et le respect ; elle précise leur sens dans le contexte du trail-running et les règles qui en découlent pour tous les acteurs.
Une relation d’équilibre à préserver pour la Gestion des athlètes de haut niveau L’encadrement des relations entre organisateurs, athlètes de haut niveau et équipementiers en matière de primes d’engagement, de défraiements, de primes podium et de leur parité et de prestations proposées aux coureurs a fait l’objet de discussions. Si le trail-running draine une économie de plus en plus importante, il défend un état d’esprit d’humilité, de fraternité et d’équité, une éthique loin des dérives rencontrées dans certains sports, qu’il faut préserver. Un certain nombre de recommandations ont donc été élaborées et proposent : – Les revenus des courses doivent en priorité être investis dans l’amélioration de l’organisation des courses au point de vue de la sécurité et des secours, du tracé et du balisage, des ravitaillements… Les recettes supplémentaires doivent permettre de développer d’autres services liés à la communication et éventuellement d’allouer un budget à l’accueil et la récompense des meilleurs coureurs. – La prime d’engagement a rencontré l’opposition des membres du groupe. – Le souhait est émis de limiter les primes podium et la prise en charge des frais de voyage et d’hébergement à 10% du budget des inscriptions sans pour autant dépasser la somme de 15 000 €. – Le groupe s’est accordé sur le strict respect de la parité du montant des primes hommes/ femmes tout en admettant qu’un nombre différent d’hommes ou de femmes pourront être récompensés selon leur représentativité dans la course. – Dans les zones d’assistance, les conditions doivent être les mêmes pour tous, athlètes ou peloton. – Quant à l’autorisation des «pacers» (personne qui accompagne le coureur sur une partie du parcours), elle est laissée à l’appréciation des organisateurs en fonction de leur culture et des difficultés particulières du terrain, notamment si cela permet d’améliorer la sécurité.
Un règlement intérieur commun pour une meilleure politique de santé et de lutte antidopage Dans l’objectif de proposer une « Politique de santé » la plus à même de garantir la bonne santé physique des participants aux épreuves de trail-running, les membres de ce groupe proposent aux organisateurs d’événements membres de l’ITRA un règlement intérieur de douze articles qui, dans une optique de transparence dans la transmission des informations, ont pour ambition de renforcer la surveillance médicale existante. Ce texte prévoit de la part des organisateurs l’engagement d’informer les participants sur les réglementations nationales et internationales en vigueur en matière de santé et de lutte antidopage, de constituer un Conseil médical et de rendre obligatoire pour les concurrents la déclaration auprès de ce Conseil médical de toute prescription faisant l’objet d’une AUT (Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutiques ) et l’engagement d’accepter l’ensemble des prélèvements urinaires, sanguins ou capillaires et analyses associées demandés par le Conseil médical. Ce dernier pourra convoquer un athlète afin d’échanger avec lui sur son aptitude ou non à participer à la compétition et pourra, à l’issue de l’entretien, proposer au Jury de course la mise hors compétition du participant. L’ITRA s’engage à mettre à la disposition des organisateurs l’aide technique et le savoir- faire nécessaire à l’application de ce règlement, moyennant une prise en charge financière.
lorsque l’International Trail-Running Association sera constituée et que son Comité de direction aura nommé une Commission responsable du classement international, qu’un règlement précis sera défini. Dans l’attente, il a été défini un classement international annuel basé à ce jour, sur plus de 2 500 courses et près de 300 000 coureurs du monde entier. En phase de test interne, ce classement est établi pour chacune des 4 catégories définies (Trail, Trail Ultra M, L, XL) et est disponible par sexe et/ou par pays. => Le principe du classement Sur chaque course, un calcul des points est établi en fonction du temps effectué par rapport à la distance et au dénivelé, avec éventuellement un coefficient de difficulté. Ce calcul Temps-Distance-Dénivelé, appelé Performance Maximale Théorique (PMT), a une valeur maximale de 1000 points. En fonction de son résultat le coureur se voit donc attribuer une cote sur 1000. Ainsi ses meilleurs résultats de l’année sont retenus et additionnés, pour chacune des catégories de trail, et permettent un classement type championnat. Pour chaque coureur, un indice de performance est également calculé sur les résultats de ses 5 meilleures courses, par catégorie ou toutes distances confondues, avec les résultats de l’année en cours et des deux années précédentes. Au cas où celui-ci n’aurait pas un nombre suffisant de courses, un calcul statistique est alors effectuer à partir des résultats connus afin d’estimer sa valeur. Cet Indice de Performance, reflétant la valeur d’un coureur sur les 36 derniers mois est d’ores et déjà publié.