La Ronde Givrée, c’est une épreuve à part, une épreuve à vivre. Parce qu’elle se dispute par équipes et en tout début de saison, autant dire en plein hiver. On y a souvent froid bien sûr, mais les corps se réchauffent dans l’énorme salle du parc de expositions mis tout spécialement à disposition des coureurs pour l’occasion… et les esprits s’échauffent amicalement autour du bon repas et du verre de vin rouge offerts ensuite lors de la remise des prix grandiose comme une énorme fête de retrouvaille. La Ronde cette année, c’était 1300 coureurs, 421 équipes, un record. C’était aussi une température un peu plus clémente que d’habitude et c’était surtout un bel esprit d’équipe où chacun se donne plus que de coutume ne voulant absolument rien lâcher pour ne pas décevoir les équipiers. C’était la 31éme édition organisée comme à l’habitude de main de maitre par les Coureurs de Fond de Castres bien épaulée par l’OMEPS de la ville et donc les plus de 200 bénévoles du jour, mais bien une température presque idéale pour courir, si ce n’est le vent parfois sévère qui soufflait un peu froid ! On retrouvait sur le terrain donc l’opposition habituelle entre Conduire Juste d’ERic Cordeiro et Rénovation Ouchène de Mister Ouchène. En leur sein quelques coureurs bien trempés de haut niveau tels Nicolas Fernandez bien sûr mais aussi Gideon la nouvelle recrue Kenyanne du Team 12 qui ne courrait donc pas sous ses couleurs et puis Musagiringe un Burundais volant, pour ne citer qu’eux. D’entrée c’est la bagarre. Nicolas et Richard (Musagiringe) arrivent au coude à coude après les 13 premiers kilomètres. Ensuite ce sera constamment à couteaux tirés… Et finalement Conduire Juste, grâce donc à Gideon, prendra l’ascendant. Il est vrai que chez Ouchène, on avait fait appel à une féminine pour grossir les rangs. Esther, la nouvelle recrue, elle, du CA Balma. Bref le 8ème RPIMA hauteur du belle remontée finit troisième et Running Olivan, également habitué des lieux, quatrième ! La première équipe mixte (hors Ouchène donc !) est celle des anglais de Walkefield qui reviennent donc tous les ans en force et la première féminine reste les Décath’filles du CTSO.