Hé ! Ca fait bien 3 jours que je ne vous avais pas parlé du Garmin ForeRunner 405cx ! Qui a osé dire que je saoûlais tout le monde avec mon essai ? Vous auriez préféré que je me contente de filmer l’ouverture de la boîte ? Moi qui pensais que vous vouliez au final savoir si la somme conséquente (379 Euros) à débourser pour se procurer l’engin en valait la peine ou pas. En plus, je suis une bille en matière de vidéo et le blabla me vient naturellement plus vite.
Avec 379 Euros, vous pouvez aller en vacances pour 2 aux Canaries avec votre CE – et accessoirement une palanquée de collègues de travail que vous auriez souhaités aux antipodes – vous pouvez également dîner pour une personne – vin compris – chez Alain Passard – accessoirement le meilleur étoilé de Paris – vous pouvez aussi acheter l’oeuvre complète d’Alain van Brabenhouck en édition originale non sous-titrée. Alors pourquoi diable utiliser cette somme pour acheter un Garmin ForeRunner 405cx ?
Si c’est juste pour avoir l’heure, une montre / chrono à 10 Euros de Dkat, le fait très bien. Si c’est juste pour savoir à quelle latitude / londitude se trouve votre bureau, quelques sites webs le font également très bien. Si c’est pour calculer la distance de votre table de cuisine à votre chambre, je vous suggère un mètre déroulant (3 Euros chez Brico). Plus sérieusement, si vos entraînements se résument à courir à la même vitesse pendant une heure, une ou deux fois par semaine, le dimanche, sur le même circuit parcouru mille fois, l’investissement n’est sans doute pas nécessaire sauf pour vous faire plaisir. Si vous voulez juste monitorer votre fréquence cardiaque, idem, il est facile de trouver moins cher.
Par contre, si vous êtes un fan des entraînements techniques à base de fractionné divers et varié alors là vous avez trouvé le compagnon de route idéal :
– Facilité déconcertante de programmation. Par exemple, hier matin, en moins de temps qu’il ne va me falloir pour l’écrire dans la parenthèse qui suit, j’avais programmé ma séance d’entraînement aux 20 km de Paris (40 minutes de footing, 20 minutes à 14,5 km/h, 5 minutes de récup, 12 minutes à 15,2 km/h, 4 minutes de récup, 10 minutes à 15,2 km/h).
– Gestion ultra simple de la séance à proprement parler au rythme des bips et des messages d’information. Un vrai coach … virtuel parfois même à la limite du franchement ch…. ! « Ralentissez ! » (ben oui, dans une descente, j’étais à 16 au lieu de 14,5), « accélérez » (ben oui, quand on a descendu, il faut remonter). Pire que mon coach de club ! Et impossible de le faire taire.
– Analyse post-séance. Le debrief du coach … Sympa, même si cela ne sert pas à grand chose de savoir qu’au lieu de 15.2 on a fait du 15.04 puisque la séance est terminée.
Comment avais-je pu me passer d’un ForeRunner 405cx pendant autant de temps ? Pas de pas pour l’humanité, un grand bon en avant pour moi 🙂 Vous l’aurez compris, j’ADHERE !!!
La bête a évidemment ses défauts, nobody’s perfect : la lunette tactile vous rend parfois chêvre – certes de moins en moins au fil du temps – il ne faut pas être myope pour lire les infos sur le boîtier et on regrettera de ne pouvoir programmer directement une vitesse donnée plutôt qu’une plage. La bête peut aussi s’améliorer : synthèse vocale – je déconne, juste pour le fun, « bouges-toi le c.., man, t’es une larve là ou quoi ? » -, fonction d’auto-apprentissage des vitesses – on pourrait imaginer un paramétrage automatique en live running plutôt qu’en statique dans son fauteuil … Nonobstant, le ForeRunner 405cx est – je me répète – THE compagnon d’entraînement.